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I hate you, I Love You | Eriline
I Hate you, I Love You
Un an, une longue année, faite de haut et de bas, une année qui à passer bien trop vite, et pourtant, elle est là, dans mes bras, le corps nu, recouvert d’un simple drap, laissant apparaître son dos tatoué. J’observais son corps à peine éclairé, par les pauvres rayons du soleil, qui traversaient les volets fermés, à une heure si tardive dans la journée. Dieu qu’elle est belle, dieu que je l’aime. Elle aura beau être la fille la plus insupportable, capricieuse, qu’il soit, elle sera toujours la plus belle personne à mes yeux, je l’aimais, je l’aime et je l’aimerais. Elle représente tellement pour moi, elle semblait avoir fait s’envoler, les doutes du passé pour faire de ma vie, un un peu mieux. C’est pas l’Eden, c’est pas la fin des malheurs pourtant, parce qu’elle n’est pas rose, ni innocente, je mentirais, que de dire ça, mais parce qu’elle est l’amour de ma vie, j’aime ses qualités, comme j’aime ses défauts. Pourtant, je reste là, à la regarder, et j’allais ôter sa main de ma taille nue, quand sur le dos de celle-ci, je remarque des traces anormales, qui ne sont pas ses tatouages, et je connais ses tatouages par cœur. Mes sourcils se froncent alors que je regarde le dos de sa main. Des chiffres s’animent sous mes yeux, puis un nom, en dessous. Je n’y avait pas fait attention en rentrant, on était dans un sale état, alcoolisées toutes les deux, puis s’adonnant aux plaisirs charnels, avant de s’endormir, le corps empli d’endorphines. J’ai les mains qui tremblent, mon cœur qui se mets à battre bien trop vite, et mon sang qui tape contre mes tempes. Je sens mon corps se mettre à bouillir de colère. Je repousse violemment les draps, et sa main au passage. Je l’ai réveillée, mais actuellement, j’en ai plus rien à foutre. Je passe ma main dans mes cheveux, avant de renfiler mon jeans, et ma brassière.
« Tu te seras encore bien foutue de ma gueule. Putain. »
Dis-je, en me relevant. J’avais les bras croisés, alors qu’elle était là, dans le lit. Les sourcils froncés, comme si elle ne comprenait pas vraiment ce qu’il me prenait du matin, au réveil. Bordel, elle recommençait, comment je pouvais prendre ça bien. J’avais l’impression d’être trahie. D’avoir été prise pour une idiote. Je n’aurais décemment jamais la paix dans ma vie, dans mon couple. J’étais droite, loyale avec elle, fidèle, et elle, elle elle joue, comme si notre couple ne comptait pas, comme si ce n’était qu’une passade dans sa vie.
« T’as qu’à me le dire si je te suffit plus, plutôt que de noter des numéro à la con sur ta main. Tu croyais quoi ? Que je ne le verrais pas ?! Que tu pourrais l’effacer, sans que je ne sache rien ? »
Avais-je dis en lui tournant le dos. Bordel… Je veux déjà que toute cette connerie cesse, que tout s’arrête. Mais non, je suis sur les nerfs, secouée par la jalousie et la déception. Alors que j’avais confiance, et que moi, je sacrifierais ma vie entière pour elle..
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Elle me tourne le dos.
Hier soir encore on faisait l’amour. On baisait pas, on faisait l’amour. J’étais suspendue à ses lèvres, à ses je t’aime, et mon corps tremblait tout entier contre le sien. Je réclamais plus de baisers, plus de je t’aime, plus de mon cœur. Je me disais que jamais je pourrais la quitter. Maintenant je me dis, jamais je pourrai continuer à vivre avec une conne pareille. Je sens mon sang battre contre mon crane. J’attends qu’elle se retourne pour lui dire d’un seul regard
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Cette peur incontrôlable de l’abandon, ce besoin frénétique d’attention. Je me bâts contre elle, contre l’amour et la haine, contre le bonheur, contre le malheur, contre mes démons, contre mes soupçons, contre mes méfiances, mes peurs et mes colères. Je me bâts contre moi, contre elle, contre le monde entier. Parce que le monde, la vie, me prive d’un certain apaisement, parce que je ne connais pas la définition claire et nette de ce que c’est que d’être paisible. Non je ne crois pas qu’elle m’ait trompée, je l’aurais sentie sa manière d’agir, à l’odeur sur son corps, qui n’aurait pas été la même, souillée par celle d’un autre, qui aurait oser prétendre l’aimer. Elle est là, contre moi, collant son corps contre le mien, jouant totalement, de son corps et de son attraction physique, contre moi. Ses lèvres sur ma peau me font perdre la tête, et dans ma tête, la colère et l’amour sont bien décidés à se mélanger. Pourtant je me retrouve là collée au mur.
« Toi aussi tu me fais chier Madeline. A ramener des numéros, à te laisser draguer par tout et n’importe quoi. »
Avais-je répondu avec la voix sifflante, tant ces mots-là lui donnait la haine. J’avais la haine, parce qu’elle sait que je hais qu’elle m’appelle comme ça, parce qu’elle sait parfaitement bien que je l’aime à en crever, que je suis jalouse pour un rien, parce que j’ai peur qu’elle m’abandonne, parce que j’ai une peur insoutenable de la perdre, de perdre ma stabilité, et notre stabilité, elle existe à travers les conflits et la colère permanente. Parce qu’on s’aime autant qu’on se déchire. Parce qu’on s’aime tellement qu’on se détruit.
« J’en peux plus, d’avoir cette peur tous les jours, de savoir si tu as une autre personne dans ta vie. On se détruit. »
Je me rappelais encore avoir cette sensation de ses lèvres sur ma peau, de son souffle contre ma nuque. J’entends encore qui résonnent dans mes oreilles, ses je t’aime, qui veulent tout dire, qui sont sensé me rassurer, me faire comprendre que tout ira bien, qu’elle sera toujours là. Et pourtant, tout son corps, face à moi, semble me hurler, qu’elle ne rêve que d’une chose, partir, mettre fin à tout ça. Comme si rien n’avait exister. Comme si elle ne m’avais pas sauvée d’une probable rechute. Mais on se blesse, on se détruit. Ses yeux me hurlent combien elle me déteste.
« Et moi dont, bordel qu’est-ce-que je peux te détester. Et pourtant je reste là. Parce bordel de mettre je peux pas vivre sans toi. Mais je peux pas vivre avec la peur permanente qu’en rentrant, je te retrouve avec quelqu’un d’autre ! Parce que je ne suis pas les autres. »
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Putain je suis pas ta chienne Eri. Je ne suis pas un petit toutou que tu peux dresser et garder à tes pieds, merde. Fais confiance aux autres pour une fois dans ta vie, merde ! Dans le mille, elle avait touché le point le plus sensible de ma personnalité, les douleurs les plus profonde en moi. Comme si c’était facile de souffrir comme ça, Comme si j’avais décider de perdre la confiance en moi, la confiance en autrui. Elle me fait du mal, on se fait du mal. Parce que cette peur me tue, elle joue au fond de mes entrailles. Elle me torture, elle me déchire, me brise, me murmure le long de l’oreille, que tout le monde part un jour, même les gens que l’on aime le plus au monde, parce que tout est éphémère et que rien ne dure jamais. J’ai envie de te frapper quand t’es comme ça . Ses mots sont un écho dans ma tête, je la regarde, dans l’espoir, qu’elle ne lève jamais la main sur moi, mais, mon regard est sombre, froid, et manque clairement de confiance.
« Vas-y, tu attends quoi ? Frappes moi ! » Hurlais-je, la colère au ventre. Avant qu’elle vienne et qu’elle me frappe réellement, une gifle. Je reçois une giffle, en plein visage, et mon être se détruit tout au fond de lui, mais je ne bouge pas, je ne réponds pas, et ne réagis même pas. Et je la laisse me frapper une seconde fois. Mon visage me fais mal, ce serait mentir que de ne pas dire le contraire. Mais la douleur me fait prendre conscience de combien on se fait du mal. Réagis merde.
« Réagir ?! Merde. Je te déteste, je te hais. Bordel. Je te hais autant que je t’aime. » Avais-je repris, en me retrouvant le dos contre le mur, brutalement, le coup ayant eu la bonne idée de se répercuter dans l’ensemble de mon dos, me faisant clairement grimacer. Mais la douleur finis par se transformer en colère. Mes yeux se plissent légèrement, et je la pousse, avec frénésie, sur le lit, la faisant tomber en arrière, avant de monter sur elle, à califourchon, je pose ma main autour de son cou.
« Je te demande juste, simplement, de cesser tes petits tours avec les mecs. Arrête de jouer avec mes peurs, et d’en faire ton jeu favoris. Arrête de me torturer. Aime-moi, Déteste-moi, Brise-moi, Porte-moi de l’attention. J’ai plus envie de me sentir seconde dans ta vie Madeline. J’en ai marre. Marre que tout sois un fiasco dans ma vie. Tu es la plus belle chose qui me sois arrivée, mais aussi la pire. J’en reviens pas, que tu as osé lever la main sur moi. Je t’en pensais pas capable Madeline. » Déblatterais-je, les yeux rouges, les lèvres mordues au sang, le regard planté dans le sien. Il s’y passait tellement de choses, tellement de douleurs, de tristesse, mais d’amour et de passion. Parce que c’est ce qui nous anime… La passion.
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Et c’est comme si le barrage cédait. Je pleure à chaudes larmes. J’ai des spasmes dans la gorge, des brûlures au ventre. Je n’ouvre pas ma bouche. Je m’allume une cigarette et je les enchaine en me dirigeant à l’aveugle. Et mes pas me mènent inlassablement vers la mer. Le premier soir avec elle, la première fois qu’elle m’a prise dans ses bras. Je me laisse tomber contre une falaise et de la nicotine, je passe au cannabis. Le vent me fait frissonner, et je me caresse mécaniquement les bras pour me réchauffer. J’aimerais que tout soit différent. Que sa pute d’ex ne l’ait jamais trahie, qu’elle ait confiance en moi, et qu’on puisse passer plus d’une semaine sans se battre. J’essuie mes larmes d’un revers de main. Je sens la substance faire effet, mais elle n’enlève rien à la peine. Et je m’en veux. Avoir essuyé mes yeux ne change rien, j’ai les joues encore mouillées à force de larmes. Je voudrais remonter le temps. Je fixe le joint dans ma main. Je me déteste. Je le prends à l’envers, et regarde alternativement ma main et le bout incandescent. Je l’approche de ma peau, petit à petit. J’ai peur. Et il touche ma peau. Je crie et retire d’instinct ma main. Même ça j’en suis pas capable. Je tire mes genoux contre ma poitrine et y enfonce ma tête. Le numéro du gars est encore écrit sur ma main. Je ne me souviens même pas de son prénom. Et je commence à vouer une haine sans nom à ce gars. Et je laisse tomber le joint, je courre vers la mer pour frotter ma peau et effacer l’encre sur mon épiderme. Je deviens rouge à force de frotter, mais le numéro finit par partir. En partie.
Je quitte la plage et je laisse mes pas me guider. En ville à présent, je vois un magasin d’enfants. J’y entre. Je traverse le rayon littérature de jeunesse, je vois mon nom sur un des albums. Je soupire. Depuis que je suis amoureuse, je n’arrive plus à dessiner comme avant. J’ai perdu des contrats. Trop sombre, trop ci, trop ça. Je n’arrive plus à faire ce dont j’étais capable. Je feuillette des albums et envie les autres illustrateurs. Eux ne savent ce que c’est que de vivre avec quelqu’un pareil. J’avance en laissant ma main trainer sur les étagères. Et puis je la vois. Une peluche ours brune. Et je sais tout de suite qu’il me la faut. Mais je n’ai pas pris mon portefeuille, et je ne veux pas retourner chez elle. Je courre jusqu’à chez moi littéralement. J’arrive à bout de souffle ; la maison est vide, et je file dans la chambre de Cole pour lui voler pile ce qu’il me faut pour l’acheter. Cette fois, j’y retourne en marchant. J’ai encore le souffle court quand j’arrive chez le marchand. J’attrape l’ours et je l’achète sans un sourire au vendeur. Maintenant, je dois prendre mon courage à deux mains.
Je suis chez elle. Je lui tends la peluche et une rose que j’ai ceuillie sur un parterre de fleurs. Je n’arrive pas à la regarder. L’envie de pleurer me reprends, mais je me retiens. Elle peut lire sur mes lèvres
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