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« You can not fix me, because I'm not broken ». [Enzo]

Ven 21 Juil - 22:20



Entraine moi avec toi...
FT. Enzo

Drake serra lentement entre ses doigts le bord du lavabo où il s’appuyait déjà depuis un moment, la tête penché en avant, alors que sa respiration était lente, très lente. Il rouvrit les yeux, qu’il avait fermé pendant un moment, pour voir que l’eau du robinet coulé toujours, ce vidant sans raison dans le lavabo. Il était vendredi, et les portes du bar venait de fermer. Il devait donc être 3h du matin, environ, si ce n’était pas plus tard. Le temps n’avait plus de sens pour Drake. La nuit, le temps ne compté pas, car tout ce qu’il espérait, c’est que le jour n’arrive jamais. Que le jour ne le rattrape jamais pour lui rappeler combien il n’était pas de ce monde, combien le jour lui rappelait qu’il était différent de tous. Que lui, il ne pouvait s’adapter à vivre une vie normal de jeune homme, à étudier pour avoir une vie meilleure que Barman, à dessiner des peintures autant qu’il le souhaiterait et à vivre pour lui-même, plus que pour ses pensées que son père lui avait ancré en tête.  Et chaque soir, alors que son bar ce fermait, il souhaitait que le jour ne se lève jamais. Glissant ses doigts sous l’eau rendu gelé avec le temps, il finit par s’éclabousser le visage avec l’eau, ce frappant un peu les joues dans le même mouvement pour reprendre sur lui-même. Il devait rentrer. Peut-être.

Drake finit par fermer le robinet, se détournant pour attraper une serviette propre et ce la passait sur le visage, soupirant lentement en rejetant la tête en arrière. Ses bracelets firent un léger son en se frappant ensemble, alors qu’il entrouvrait les yeux en fixant le plafond. Venir habité à Wellington avait été sa porte de sorti. Avec cette nouvelle vie, il avait espéré pouvoir oublier la mort de sa mère, l’attitude de son père et tout le reste pour vivre à nouveau. Mais arrivé ici, il avait comprit que le mal était déjà fait. Il ne faisait que se mentir à lui-même en vivant tout les jours derrière son bar, à boire dès qu’il commençait à se rappeler. Un, deux, ou trois verres, il s’en foutait, tant que cela le faisait oublier. Il était venu ici pour vivre une nouvelle vie, mais il continuait de s’enfoncer dans cette vie qu’il pensait apprécier. Il continuait à fuir les relations durables, à fuir son homosexualité, à fuir son art, à fuir ses études. Il continuait à ce fuir lui-même. Et tout ça, tout cette douleur, il se sentait simplement détruit en vivant dans deux mondes différents, à devoir être deux personnes.

Keziah, Sloann, Nastya, Mikaela, Enzo, Mila, pour ne nommer qu’eux. Ces amis, ces gens qu’il cherchait a protégé de lui-même, ces gens qu’il aimait tant… Il leur mentait tous les jours, sans savoir qui leur mentait. Il leur disait que tout allait bien, que son rêve était de continuer en tant que Barman, que sa vie avant ici avait été des plus ennuyeuses, que son seul intérêt était lui-même et l’alcool… il mentait, sans savoir qu’il le faisait, car tous ses mensonges étaient devenus, au cours de sa vie, sa réalité. Toute cette vie qu’il s’était construit avec les années, c’était rendue sa vérité. Il ne savait donc plus reconnaitre le vrai du faux dans ses paroles. Rire, séduire, venir provoquer les autres, il adorait ça. C’était rendu une habitude pour lui. Et dès que la nuit disparaissait, il devenait froid et antisocial, préférant envoyer balader tout ceux qui venaient lui parler que d’entretenir une conversation normale. Car le jour lui rappelait qu’il était qu’un seul jeune homme prétentieux et égocentrique. Le jour lui rappelait qu’il était différent, et que toute sa vie, il allait être seul à vivre avec ses mensonges.

Le Barman finit par ressortir de la salle de bain, claquant un peu la porte derrière lui, avant de diriger vers son bar, finissant de nettoyer le comptoir tranquillement. Foutu bordel qu’était sa vie depuis son arrivé à Wellington. C’était la première fois que Drake se sentait… aimé, et il ne savait comment réagir avec ça. Pourtant, avec son caractère, il aurait pensé le contraire, mais certaines personnes avaient semblé s’accrocher à lui. Et cela le déstabilisait. Il sursauta un peu quand il entendit la porte s’ouvrir [ne l’ayant pas encore fermé vu qu’il revenait tout juste de la salle de bain] et il fut sur le point de dire que le bar était fermé, avant de croiser le regard d’Enzo, surpris.

Enzo. Cet homme dont ses sentiments n’était jamais contrôlé à sa présence. Cet homme qui lui faisait vivre tout un tas de sensations, passant de la jalousie, à l’amour, à la fraternité, à la sensation de bien être, de mal être… Cet homme qui arrivait à le bousculer plus que n’importe qui d’autre. Enzo, le magnifique mannequin, dont son charme ne laissait pas Drake intouché. Enzo, l’homme aux tatouages et au caractère semblable au jeune homme, mais qui avait réussit à se faire accepter du reste de la société, à s’intégrer à eux comparé à Drake. Enzo, cet homme qui tourmentait souvent ses rêves les plus sombres… Enzo , toujours Enzo. Enzo adorait le provoquer, venir le tourmenté, et parfois cela agaçait sincèrement Drake, mais en même temps, il ne pouvait s’empêcher de vouloir le revoir à chaque instant, de vouloir passer plus de temps avec lui… Un homme, un seul, arrivait à faire vivre à Drake un torrent d’émotions qu’il n’arrivait à contrôler.

« Enzo! Cela faisait longtemps. », dit Drake en essayant de reprendre une voix contrôlé et amusant, comme avec tous, mais c’était plus difficile en présence du mannequin.

Drake termina rapidement de nettoyer son comptoir, essayant de reprendre contenance sur lui, avant de laisser tomber sa serviette dans le lavabo, se retournant pour s’avancer vers Enzo en souriant.

« Qu’est-ce qui t’amène jusqu’au Mermaid? Tu sais pourtant qu’on ferme à cette heure-ci! », dit Drake avec amusement. « Mais si tu veux quelque chose, je peux bien te servir. De tout, comment te dire non? », dit Drake en souriant un peu plus, croisant les bras sur son torse pour avoir l’air détendu, mais la présence de Enzo le rendait toujours dans tout ses états.

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Drake T. Macnair
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Mer 26 Juil - 2:08

I have a fireball inside of my head

EXORDIUM.
Les doigts glissent lentement dans les mèches noires, vaguement surtout, comme pour leur donner un aspect décoiffé. Puis la paume vient frotter la nuque tatouée, rasée, tondue correctement, ces quelques millimètres de cheveux courts qui rendent la coupe si particulière, décalée, alternative. Avec ces gros piercings, avec cette encre qui colore la peau halée, encore brillante, ces yeux sombres qui scrutent la lumière tamisée de néon du bar. Pourtant il est simplement habillé : t-shirt clair pour l'été, bermuda en jeans brut, creepers à l'aspect somme toute classique. Les talons claquent sur le sol bien connu du Mermaid ; un sourire en apercevant le barman. Un homme qu'il connaît si bien et pourtant si peu, qu'il s'amuse à bousculer. Qu'il enferme dans une cage parfois pour mieux l'en sortir et l'embrasser. Qu'il pousse violemment, comme s'ils devaient se battre, comme s'il devait hurler, pour enfin le prendre dans ses bras et caresser son dos d'une main rassurante. Fraternité avant tout, confiance ; entendre sa voix étonnée, surprise, étire l'arrogance de son sourire. Un petit air suffisant, bien que ravi d'être présent en ces lieux, à ce moment. Il espérait que Drake soit là, et son vœu a été exaucé.

- Bonsoir, Drake. Son accent chaud et roulé contre sa gorge rend son ton plus doux, bien moins froid. Il trahi un peu ses intentions, tout le temps, en plus de ce sourire taquin qui relève les coins de ses lèvres, qui se dissimule à peine derrière son illustre. Si j'avais envie de boire, je ne serai pas venu seul voyons. Sans plus de cérémonie, le modèle s'appuie contre le comptoir fraîchement lavé sans compassion pour l'employé de l'endroit qui va certainement devoir repasser un coup. J'espérais que tu sois là, à vrai dire. Appuyé sur une main, il lève le nez vers le plafond, mimant un air désintéressé de son ami, curieux de son environnement. La nuit est longue, et hors de question que je te laisse dormir. Les sous-entendus sifflent à ses oreille, mais c'est en ça que la situation prend une tournure presque comique. Avec Drake qui tombe dans le panneau, ce serait parfait. Une promenade au port, ça te dirais ? Propose-t-il finalement, reportant ses yeux sombres sur son camarade excentrique.

Excentrique, c'est le mot. Ces deux-là font la paire, et Enzo a trop conscience de son charisme pour ne pas en jouer. Auprès de son ami comme aux yeux des autres. Embrasser un rôle, se servir d'un état et l'amplifier pour créer des émotions, des réactions. Qu'on parle de lui. Qu'on ressente grâce et à cause de lui. C'est tout ce qui lui plaît.
Et avoir Drake dans son entourage est encore plus cocasse. Il sent les regards envieux, il sent les barrières qui tiennent difficilement. Il sent la difficulté qu'a parfois le barman à ne pas envoyer paître son ami par pure fierté ; et Enzo en profite grassement. A la moindre brèche, il fait tomber les résistances, le plus bas possible. S'il pouvait le mettre à nu, il le ferait. Drake est un écorché vif, comme lui, qui cache sa laideur avec des bandages mal branlés. L'excentricité, la marginalisation, cache toujours quelque chose. Toujours. Et c'est certainement en ça que les deux hommes se ressemblent tant.

Un sourire, un souffle du nez, à cette pensée.
Ils se ressemblent plus qu'ils ne le pensent eux-même.

- Tu sais que ce n'est pas une question. Et si tu t'effondres de fatigue, ne compte pas sur moi pour te porter jusque chez toi.

Claquement de doigts, un petit clin d’œil et le Mexicain tourne les talons, sort du bar pour attendre son camarade à l'extérieur.

Anonymous

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Jeu 27 Juil - 8:21



Entraine moi avec toi...
FT. Enzo

Car on se ressemble, plus qu’on ne peux pour le moment l’imaginer.
Drake et Enzo étaient des êtres semblables à plusieurs attraits. Venant d’un monde difficile où leurs chemins avaient dû être sculpté par leurs propres forces, sans vraiment utiliser une autre force que leurs mains, usé à force, par le temps et les efforts. Il avait passé leur temps à fuir ces injustices, à fuir cette vie, pour construire leurs propres chemins de leurs doigts tâchés de terres et de douleurs. Pour finir, l’un avait réussit à se trouver un chemin parmi tout ces gens semblables, malgré sa différence frappante. Et l’autre s’était renfermé sur lui-même pour oublier ses douleurs, pour les recouvrir de bandages et cacher combien, comparé à cette société modèle, il était laid. Laid, inclassable. C’est ce qu’ils étaient. Alors pourquoi l’un s’en était sortit et pas l’autre? Ou peut-être que c’était Drake qui broyait trop de noir. Néanmoins, cela n’effaçait pas les faits. Drake avait beau détesté cette partie d’Enzo, cette partie qui lui rappelait constamment « pourquoi m’as-tu laissé seul », mais il ne pouvait pas le haïr. Il l’attirait, il l’aimait, il l’idolâtrait comme il n’avait jamais aimé quelqu’un d’autre. Ce lien qu’il avait créé avec l’homme, il était inclassable, comme eux. Et il ne pouvait pas se remplacer. Drake avait vu en cet homme tout ce qu’il essayait de couvrir avec ses multiples bandages. Merde qu’il l’aimait, merde qu’il était tout. Enzo, cet homme aux multiples sensations dès qu’il le voyait rentrer sur scène, comme aujourd’hui au Mermaid. Sur scène, comme le mannequin qu’il était. Sur scène, comme la star qu’il était dans la vie du jeune barman.

Et il s’accroche, il s’accroche à lui comme un naufrager s’accroche à sa bouée. Il s’accroche, s’accroche, car il ne peut le voir partir. Et il s’accroche, car il a peur.

Drake le voit approcher, leurs yeux se rencontrent, s’apprécient, se détaillent. Il le détail de haut en bas, sans relâcher un seul moment : Son regard, ses cheveux, cette moustache finement coupé, ses multiples tatouages, ses bijoux, ce corps… Il le détail, comme à chaque fois que son chemin vient encore une fois heurté celui d’Enzo. Il le détail, car son regard surprend toujours une nouvelle chose qu’il n’avait pas vu la dernière fois. Et encore une fois, il se surprend à le trouver magnifique, là devant lui. Et sa voix sort, cette voix rauque, chaude, avec ce magnifique accent rouler qu’il lui va si bien. Cet homme est parfait et il le sait. Et il l’utilise. Il l’utilise, car il sait que Drake n’en ai pas indifférent.

Il espérait qu’il soit là. Ces mots, cette sensation le fait frissonner, alors qu’il n’ose détacher son regard du sien. Il entrouvrit les lèvres, mais ne dit rien, laissant encore une fois Enzo prendre la parole. Il comprend les sous-entendus, il n’est pas idiot, et pourtant, il ne peut que maudire sa réaction de rougir devant ces mots. Pourtant, il devrait s’y habituer avec le temps, surtout qu’il est loin d’être une jeune écolière à rougir pour un rien, mais Enzo lui fait de l’effet.

« Je viens, bien-sûr que je viens...! »

Et dès qu’il le voit tourner les talons, après sa demande d’une promenade, Drake ne peut que poser rapidement son torchon sur le bar, venant emboiter le pas du mannequin sans attendre. Il ne peut jamais attendre quand cela concerne le mexicain. Il ferme les portes derrière lui, les barrent et ce tourne vers Enzo.

« Je tâcherais de ne pas m’endormir, promis. Je ne manquerais pour rien au monde une soirée avec toi », dit Drake en essayant, encore une fois, de lâcher ça sur un ton désinvolte et arrogant qu’il a habituellement, mais cela sonne faux, et un peu forcé, car il ne peut pas agir normalement quand Enzo est dans les parages… Il repense à ses paroles. Il voulait qu’il soit là, il était venu pour lui. Et cela le fait sourire. Un léger sourire, à peine visible, mais présent, qui s’étire légèrement avant d’emboiter le pas rapidement à Enzo. Ils rejoignent le port ensemble.

« Tu me manquais. » annonce Drake durant le trajet, d’une manière qui se veux indifférente. « Je suis heureux que tu sois revenu me voir. Qu’est-ce que tu fais de bons ces derniers temps…? Je t’ai vu récemment dans une publicité. Tu étais… », il cherche son mot, il veux le dire, mais il se retient, il se maudit de penser ça. Magnifique. Non, il ne peut pas dire ça. « Tu étais parfait, mais ça, tu le sais déjà! »

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Drake T. Macnair
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Lun 31 Juil - 1:58

I have a fireball inside of my head

EXORDIUM.
Évidemment qu'il vient. Un ordre, pas une question ; Enzo ne lui aurait pas forcément laissé le choix, de toute façon. C'est un avantage, pour lui, dans cette relation. La dévotion et la passion de Drake brûlent dans ses yeux magnifiques. Un feu glacé ; il pourrait intimider, mais la noirceur de ceux du Mexicain prennent le pas. Il n'impressionne plus personne, ici-bas. Alors il sort, l'homme à la peau hâlée, le monarque exotique. Il sort, il attend, s'allume une cigarette, la laisse se consumer doucement entre ses lèvres. Il tire dessus, une fleur de feu au bout du canon de son arme. Un souffle pour en expirer la fumée ; une balle tirée dans son corps.

Un air détaché auquel le mexicain ne croit pas. Personne n'y croit, à vrai dire, pas même son auteur. Tentative ratée d'un ego sur le carreau, qui a besoin mais qui lutte pour mentir, faire croire que tout vas bien. Un sourire derrière sa bacchante finement taillée et coiffée. Ce ton détaché l'amuse. C'est faux, c'est creusé, c'est sinueux même, l'impression s'emmêle les pinceaux avec l'intention et les sentiment avant de dégueuler entre les lèvre, une masse informe offerte en guise de plat. Il faudra s'en contenter, le barman n'est pas capable de mieux, pour l'instant. Haussement d'épaules ; le modèle n'en a cure. Ils marchent, tous les deux, en direction du port. Déjà, l'on peut entendre le son des vagues qui se fracassent contre les rochers, les coques des bateaux et même les digues où ils iront marcher. Le son est doux, calme, apaisant. La nuit est belle et le monde est silencieux, personne à l'horizon pour troubler leur promenade.

La voix de son camarade brise le silence alors que, de sa semelle de Creeper, il écrase le mégot de sa cigarette par terre, expirant les dernières volutes de fumée blanche. Un regard lui est accordé lorsqu'ils passent sous un lampadaire qui éclaire leur visage à tout les deux. Un léger sourire, son sourcil se hausse.

- Bah tiens. Déclaration volontairement désinvolte, détachée, comme pour donner le véritable exemple à ce qu'il faut suivre, faire, pour ne pas être remarqué dés le début. Comment être vrai tout en étant faux. L'illusionniste qu'il est peut lui apprendre. La mention de la pub le fait lever le menton, lentement, comme une approbation. Si je le sais déjà, pourquoi tu m'en parles alors ?

Une question sur un ton léger, presque curieux cette fois-ci. Une logique à toute épreuve. Il s'en moque de la raison, à vrai dire ; tout ce qu'il veut, c'est bousculer un peu Drake. Rien n'est plus jouissif de sentir sa dépendance se resserrer contre lui alors qu'il le déstabilise, qu'il lui fait ressentir tout un tas de choses différentes. Il a la main mise sur la situation, toujours ; et pourtant ça n'est pas une fin en soi. La présence de l'Anglais lui est véritablement agréable, sans quoi il ne se serrait jamais embarrassé de sa présence, même pour le plaisir de le bousculer. Et ça, Drake doit, au fond, le sentir ; il ne s'en cache pas, de toute manière.

- Mais si tu apprécies mon travail, dans ce cas, je ne peux que t'en remercier. Ajoute-t-il enfin, comme un revers de la main pour rassembler tout le sable qu'il a éparpillé plus tôt. Vacances méritées, en ce moment. Un soupir. J'attend que mon agence m'appelle pour un nouveau contrat. Ou mon manager. D'ailleurs, celui-ci devait le rappeler dans la soirée, mais rien. Un soupir à cette pensée, il reporte ses prunelles sombres sur le visage angulaire, sur les joues creusées, sur les lèvres charnues, sur la trop belle gueule de McNair. Ça fait un petit moment que l'on ne s'est pas vus, c'est vrai. Des nouvelles, depuis notre dernière rencontre ? Il demande, d'un air faussement curieux. La vérité c'est qu'il s'en fiche un peu des mondanités et souhaiterait avoir du détail. Des choses importantes, intéressantes. Tout se passe bien, au Mermaid, avec l'arrivée d'Adonis ?

Un petit bout d'homme franchement pas déplaisant qu'il a eu le plaisir d'accueillir chez lui jusqu'à ce qu'il retrouve son cousin, Dash Manning. Un autre Manning, qui l'aurait cru. Enzo s'en amuse, en y repensant ; il connaît bien le danseur du Mermaid et, par conséquent, la plupart du personnel là-bas. Apprendre qu'il hébergeait un Manning l'a fais rire de bon cœur, juste pour l'ironie de la situation. Et, étrangement, cet Adonis est un sujet qui intéresse un peu plus franchement le grand Mexicain. Individu bien cocasse, fort charmant, qu'il s'est mis en tête de séduire. Il a l'air tellement coincé qu'il se plairait bien à lui faire découvrir certaines choses que la vie n'a pas encore eu l'occasion de lui enseigner. Tout en douceur ; plus l'attente est longue, plus le jeu en vaut la chandelle, n'est-ce pas.
Son esprit luxurieux redescend, se pose à côté de celui de Drake. Charmant jeune-homme s'il en est, tout de même. Il se demande d'avoir s'il a lui aussi des vues sur le nouveau venu, puis se questionne sur l'issue de la soirée. Pas d'alcool ; pas pour l'instant. Une simple promenade. Rien pour désinhiber. Une amitié platonique, s'il en est.
Anonymous

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Lun 31 Juil - 21:50



Entraine moi avec toi...
FT. Enzo

Ce n’est pas comme si Drake y croyait, à cet air détaché qu’il abordait. Il n’y avait jamais cru, mais ce n’était pas ça l’importance. Qu’il y croit ou non, ce n’était pas ça qui comptait, c’était de faire croire aux autres qu’il était ainsi. Et surtout, c’était de ce dire que tout était mieux ainsi qu’en était ce qu’il avait rejeté depuis longtemps. Et ça avait fonctionné. Arrivé à Wellington, les gens s’étaient vite habitués au Drake qu’il était. Cet air détaché du reste, ces petits phrases suffisantes, cet air arrogant, ce côté égocentrique, les gens s’étaient vite accroché à l’image qu’il projetait, cette image qu’il avait construit au fil du temps pour mieux vivre. Les gens avaient finit par s’y habituer. Et il avait trouvé son travail au Mermaid, et depuis, c’était une vraie vie qu’il menait, sans barrière, sans chaines. Du moins, c’est ce qu’il croyait. Car bien qu’il s’était ôté des chaines de la société, il s’était lui-même emprisonner de ses propres chaines. « N’aime pas l’art », « continue d’agir ainsi », « joue ton égocentrique » , « ne tombe pas amoureux » et je pourrais continuer ainsi, étaient les chaines que Drake s’était mit à lui-même, en essayant de ne pas souffrir. Mais les gens croyaient désormais à cet air qu’il abordait et surtout, cela le faisait sentir fort, et bien. Alors il avait continué à agir ainsi, car il s’y sentait bien, dans ce cocon qu’il avait construit, dans cet air arrogant qui le protégeait. Mais ce n’était pas lui, et une des personnes à bien le remarquer, c’était bel et bien Enzo. Enzo l’avait toujours remarqué, car à chaque fois qu’il était dans les parages, il brisait tout les chaines que Drake s’était lui-même construit, tout ses masques dont il essayait de tenir. Enzo. Drake aurait voulu le détester pour ça, mais il ne pouvait que l’aimer, car Enzo était… Enzo était important à ses yeux. Pour lui.

Et quand Enzo parla de nouveau, le cœur de Drake manqua un battement, surpris. C’est vrai ça, pourquoi il lui disait s’il savait pertinemment qu’il était au courant? Pourquoi le dire si de tout façon, Enzo savait très bien qu’il mettait Drake dans tout ses états avec sa beauté et son regard et… Tout de lui, en faite. Drake fixa un moment Enzo dans les yeux, continuant de marcher à ses côtés, la nuit fraiche venait refroidir son cœur qui ne voulait que bondir plus fort.

« Parce que c’est important d’le dire, j’crois. Même si tu le sais, ça fait toujours du bien de s’le faire dire. J’imagine, du moins. », dit Drake lentement en baissant les têtes, les mains dans les poches, continuant de marcher lentement.

Et Drake a beau ce sentir un moins que rien au côté du mexicain, il se sent aussi très bien à ses côtés, complet. Et il se déteste pour ça, et il déteste Enzo pour le faire sentir autant contradictoire avec ces propres sentiments. Déjà qu’il a de la difficulté à ce comprendre ces derniers temps, la présence d’Enzo ne l’aide pas. … Ou en faite, ça serait mentir de dire qu’il ne l’aide pas, car il aime Enzo, et que il voit mal être sans lui. Merde, encore une fois, il se sent tiraillé et il sait que cela amuse le mannequin.

Adonis. Le nouveau. Il hoche lentement la tête, levant la tête à nouveau vers Enzo en souriant.

« Adonis ce débrouille très bien. Il est serveur, et, malgré sa maladresse, il est très doué. Je n’ai aucune inquiétude pour lui. Sinon, il n’y a pas vraiment eu d’accidents trop graves. Il y a toujours des clients plus insistants que d’autres, mais on les renvoie. Il y a quelques batailles entre des jeunes, mais rien de très anormal venant d’un bar. », dit Drake lentement. « Sinon, ça va. J’dors, j’mange, j’travail. La routine, quoi. », dit lentement Drake, avant de garder le silence un moment. « J’ai gueuler après un client, récemment, qui avait vu mes dessins. J’me suis encore trop énervé contre des détails de mon passé. J’ai vu mon colocataire faire sa première entrée dans mon bar et il était mélancolique à cause qu’il devait prendre des médicaments pour une maladie qu’il a eu. Et j’ai dû me faire renverser du café dessus par un homme trop coincé. La routine, tu vois… », dit lentement Drake en fixant le sol. « Toi, ça va bien? Ma vie doit te paraître ennuyante… », dit Drake en riant un peu, légèrement.


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