Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

Get out of my bed ! (William & Adonis)

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

Ven 2 Juin - 21:59

Le mal de crâne ultime… C’était le premier truc qu’il sentit en émergeant vaguement du sommeil. C’était quoi ce mal de crâne ? Il avait bu un quintal de bière ou quoi ? Ahhh… Ouvrir les yeux, ça faisait mal. Quelle idée il avait eu de fêter son contrat au Mermaid… Il se souvenait même pas de ce qu’il avait fait, bon sang. Il espérait ne pas avoir dansé sur un bar. Ça lui arrivait quand il buvait trop. Il espérait pas avoir fait un truc pareil… Enfin là, il espérait que son mal de tête passe surtout. Ça faisait mal, purééée ! Il se roula dans les draps, essayant de trouver une meilleure position en grognant. Il posa sa tête sur un coussin. Il était chaud ce coussin, c’était agréable. Et… Il avait le coeur qui battait. Un coussin avec un bruit de coeur humain ? Dash lui avait prêté ça ? C’était chelou quand même non ? Et ça sentait un peu la sueur quand même… Il fronça douloureusement les sourcils, et plissa les yeux.

Une main. Il y avait une main. Devant. Ses yeux. Une grosse main. Virile. Une putain de grosse main virile. Que foutez une main sur le canapé de Dash ? En étant pas celle de Dash. Ni de Preston. Quoique il avait jamais regardé les mains de Preston. Mais il serait pas venu là. Donc… A QUI EST CETTE MAIN ? Il se redressa, son cerveau mettant momentanément la douleur en sourdine. Putain. Putain. PUTAIN ! C’était pas son canapé squatté ! Qu’est-ce qu’il faisait dans un lit ? Et avec un mec ! Il poussa un cri.

Aaaaah ! Me touchez pas !” (Transcription approximative du cri d’angoisse, de peur, et de lendemain de cuite.)

Et il ficha aussi un coup de pied au mec en question, ce qui le propulsa aussi hors du lit dans une roulade arrière assez exemplaire pour un lendemain de cuite. Il tira le drap sur lui, apeuré. Surpris. Et complètement paumé. Comment il avait fait pour se trouver là ?! C’était le blackout total. C’était flippant ! Se réveiller dans une chambre inconnue, dans un lit inconnu, avec un inconnu pas super habillé. Il fixait l’homme comme on fixerait le monstre du placard à l’âge de six ans.

Ils avaient rien fait ensemble au moins ? Il était… En boxer. Ahhhhhh ! Il releva le regard vers l’homme. Toujours aussi flippé. Ils n’avaient pas… Copulé, quand même ? Il n’avait jamais fait ça avec un inconnu, même bourré. En fait, il n’avait jamais fait ça avec consentement, bourré ou non. Alors, ça le ferait chier de ne pas se souvenir de sa vraie première fois. Non, il refusait cette idée. Et puis son cerveau bugait sur l’homme à moitié nu lui aussi. Bon, fallait admettre qu’il était bel homme, et propre sur lui. Donc… C’était peut-être qu’un malentendu ?

Désolé pour le coup de pied…” couina-t-il enroulé dans le drap jusqu’au cou.
Anonymous

Invité
Invité


Dim 11 Juin - 19:18

Quand William avait ouvert les yeux, la première chose qui lui tomba sur le nez fut qu'il ne se souvenait pas de comment il était arrivé là. Il reconnaissait sa chambre, bien entendu, mais ça s'arrêtait là en gros. Il avait mal à la tête, et la bouche pâteuse. Tous ces signes ne pouvaient qu'indiquer une seule chose : il avait la gueule de bois. Et donc, forcément, cela voulait dire qu'il avait bu. Mais pourquoi ? Lui qui ne buvait jamais, voilà qu'il se retrouvait dans son lit sans souvenirs de ce qu'il s'était passé la veille. Il avait beau cherché dans sa petite caboche, rien n'y faisait et il avait juste encore plus mal. À chaque fois qu'il touchait à l'alcool, ça arrivait. Alors pourquoi est-ce qu'il retombait toujours dedans, merde ? C'était quand même pas bien difficile de dire non ou même de boire que des sodas toute la soirée... Mais bordel, après le boulot hier, il avait foutu quoi ? Il n'arrivait même plus à se rappeler ce qu'il avait prévu de faire... Du beau, dit donc. Lui qui passait son temps à juger les autres, voilà qu'il se retrouvait dans cet état.

Du mouvement. Un corps qui bouge à ses côtés. Pendant un instant, William arrêta tout mouvements, les yeux maintenant fermés par peur de découvrir quelque chose, ou quelqu'un plutôt. L'inconnu, ou du moins il espérait que ça ne soit pas une inconnue, venait de s'installer tranquillement sur son torse. Ah bah d'accord. C'était pas le moment de faire une crise d'angoisse, n'est-ce pas ? Parce que là, il était vraiment, mais alors vraiment, en pleine détresse. William rouvrit les yeux au moment où la personne se releva d'un seul coup, et croisant le regard du jeune homme en face de lui, il n'arriva à articuler aucuns mots. Qu'est-ce qu'il pouvait dire, de toute façon ? De toute manière, il n'eut même pas le temps d'y penser, un coup de pied dans l'estomac lui coupa le souffle, ce qui le fit tomber du lit. Jésus. Sa vie était bien triste maintenant. Désolé pour le coup de pied ? Vraiment ? L'autre goujat s'enrouait dans ses draps, le frappait et juste un désolé ? « Mais vous êtes qui ? » Et pourquoi il vouvoyait un gamin, merde ?

Paniqué, ses yeux se baissèrent, et un grand soulagement le prit lorsqu'il découvrit qu'il n'était pas nu, et l'inconnu non plus. Ça, c'était déjà un bon début, dans un sens. Cela voulait dire qu'à la limite, ils n'étaient pas allé plus loin que... ouais, enfin tout le monde comprenait le truc. Mais pourquoi il était rentré avec un gamin de douze ans ? Bon d'accord, il exagérait un peu le truc, mais quand même ! Mais surtout, pourquoi y avait un inconnu chez lui ? « Pourquoi vous avez pas vos vêtements ? Et moi non plus ? Et qu'est-ce que vous faîtes dans mon lit, merde ? » Lui, en panique ? Pas du tout. Il aimait juste que les choses soient bien rangés, comme sa vie, en fait. Et là, c'était pas du tout bien rangé, au contraire. Ça lui donnait de mauvais flashbacks avec Caleb, et même si la situation n'était pas la même, ça lui donnait des frissons. Pourquoi en ce moment, il se retrouvait toujours avec un inconnu ou presque en se réveillant ?
William Ryder
Messages : 422
Date d'inscription : 13/05/2017
Points : 763
Mon sosie, c'est : Chris Evans
Crédits : Moi | Tumblr
Emploi : Architecte d'intérieur
Age : 37
Je vis avec : Mon lapin ; Malus
Multi comptes : Connor Jang
J'prends la pose : Get out of my bed ! (William & Adonis)  Tumblr_nrx6du1pue1u757mbo1_250

William Ryder
vieux croulant adoré


http://getreal.forumactif.com/t68-william-ryder-chris-evans http://getreal.forumactif.com/t70-william-ryder-wake-me-up

Mar 13 Juin - 21:30

Qui il était ? Merde, l’autre non plus se souvenait pas ? Ils étaient tous les deux dans le flou ? Oh non… C’était un vrai cauchemar non ? Il fronça les sourcils, se sentant un peu agressé par le ton de l’homme. Et la panique de l’homme était si contagieuse. Il se sentait comme un parasite-là. L’autre au moins, il était chez lui, alors que lui… Il était chez un inconnu en panique. Y’avait mieux !

Hey ! Moi aussi j’pourrai demander qui vous êtes mais j’serai plus sympa !” lança-t-il un peu sur la défensive.

Il serra un peu plus le drap contre lui. Il se sentait si mal là. Entre le mal de crâne, la nausée et la bouche pâteuse, se taper le mec paniqué, ça l’aidait pas du tout à faire le tri dans ses pensées ! Il eut un rire nerveux aux questions. Il était drôle lui ! Qu’est-ce qu’il en savait ! Il venait lui aussi de se réveiller le cerveau vrillé !

J’en sais rien moi ! Je savais même pas que j’étais dans votre lit ! Excusez-moi d’être un peu surpris ! Au moins vous êtes chez vous, vous !” répondit-il un brin paniqué, presque à la limite de l’hystérie..

Il sentait les larmes lui monnter aux yeux, sa respiration était difficile. La crise d’angoisse chez un inconnu, il préférait éviter. Il préféra donc se concentrer quelques secondes sur son souffle. Il inspira et expira lentement, faisant signe d’un doigt à l’homme d’attendre et d’arrêter de l’agresser. Il avait besoin de calme là… Mais bon, il avait quand même les larmes aux yeux, et les mains tremblantes, même après quelques inspirations mesurées. Oui, niveau panique et angoisse, il battait sûrement son interlocuteur.

Je m’appelle Adonis. Je suis majeur, vous en faites pas. Je sais pas comment j’ai fini dans votre lit, mais je vous assure que j’ai vraiment pas envie qu’on ait couché ensemble ! Mais vu… Vu le mal de crâne que j’ai, la nausée que je me tape, je crois que j’ai bu un peu trop hier… Et…. Je me souviens ni de vous… Ni de ce qu’on a fait… Ni rien… Alors… Vous pourriez au moins me dire votre prénom ? Et… Et si vous voyez mon tee-shirt et mon pantalon de votre côté du lit ? Et… Vous pouvez rester de l’autre côté du lit tant qu’on est pas habillé ?” reprit-il d’une voix plus proche du couinement que de la voix en fait.

Il était comme une toute petite souris en face d’un gros matou. D’ailleurs, niveau différence de carrures, ils étaient pas loin de la souris face au gros chat. Pas étonnant qu’Adonis se sente un peu menacé. Si ce type voulait le casser en deux, il était presque sûr qu’il pouvait… Et peut-être avec une seule main !

Vous… Vous comptez pas me tuer parce que j’ai été dans votre lit ? Je vous promets, j’en parlerai jamais à personne…” bafouilla-t-il en réalisant leur différence flagrante de taille et poids.
Anonymous

Invité
Invité


Sam 17 Juin - 0:19

Plus sympa ? Et puis quoi encore ? Manquerait plus qu'un inconnu s'en prenne à lui dans sa propre maison ! Dans sa propre chambre, en plus ! Et pi, dans un sens, il s'en était déjà pris à lui, le goujat. Eh ouais, William se rappelait très bien du coup de pied dans le bas-ventre qui l'avait presque castré s'il avait touché un peu plus bas. Maintenant, il lui volait aussi ses draps, s'enroulant dedans comme si le jeune homme allait lui sauter dessus pour lui faire du mal. Hé oh, le gamin, il allait se calmer les cacahuètes un peu, là. William n'aimait pas du tout que des inconnus soient chez lui, et s'il pouvait s'enfuir, il le ferait. Mais c'est chez lui, donc bonjour l'inutilité de la chose quoi. « Vous étiez assez conscient pour tenter de me tuer ! » Ouais, c'était gamin et alors ? Il avait la gueule de bois, sa tête allait exploser, et il venait de trouver un gamin dans son putain de lit. Non mais, quand est-ce que ce genre de choses allaient s'arrêter ? Ces derniers temps, il se réveillait toujours avec des presque inconnus ou des gens qu'il venait de rencontrer !

Bon. Le gamin avait les larmes aux yeux. Pas bon, mais alors pas bon du tout ça ! Il se sentait presque coupable maintenant, merde. C'était pas comme si c'était sa faute ! Il était aussi paniqué que l'inconnu, mais au moins, il allait pas pleurer. C'était déjà un bon début. « Décédez pas sur mon tapis, hein... » souffla-t-il plus doucement, toujours anxieux. Maintenant, il se voyait déjà devoir expliquer à des policiers pourquoi un gamin à moitié nu dans sa chambre venait de mourir d'une crise de panique. « Vous tuer ? Mais pourquoi faire ? » Pi, comment on tuait quelqu'un surtout ? William avait peur d'une mouche qui volait trop près de lui, il allait pas tenter d'assassiner un gamin, enfin, il était majeur apparemment. « Je vais tenter de retrouver vos vêtements, et si vous pouviez en faire de même pour les miens, s'il vous plaît. » Parce qu'il adorait pas franchement se balader en boxer, le cul presque à l'air. « Et je m'appelle William. » Pas d'enchanté ou autre, parce que là tout de suite maintenant, il avait plus envie de se tirer une balle que de serrer la main du mec. Adonis, c'était quoi ce prénom en plus ? Pourquoi pas s'appeler Pédoncule aussi, non mais.

Il partit à la rechercher des affaires de son invité, s'il pouvait l'appeler comme ça, cherchant partout où ça pouvait se trouver. Avec chance, les vêtements étaient éparpillés mais pas loin, donc il les trouva rapidement, les jetant doucement vers Adonis. « Vous avez trouvé les miens ? » demanda-t-il alors. Il avait retrouvé seulement son pantalon, qu'il avait enfilé à une vitesse folle, rassuré d'avoir un peu de tissu sur le dos. Ou là, en l’occurrence, sur le popotin. Et ça serait totalement injuste qu'il ait trouvé toutes les affaires d'Adonis mais pas toutes les siennes. Pi de toute façon, elles pouvaient pas se trouver où ? Dans d'autres pièces ? Soupirant, il regarda le pauvre gamin, parce que oui, même s'il était majeur il ressemblait à un adolescent, et secoua la tête. « Je vais aller préparer le petit-déjeuner. Vous voulez un médicament contre le mal de crâne ? » Parce que lui, il allait en prendre un et de suite même ! Ça ne servait à rien de s'énerver, autant se calmer un peu et essayer de se rappeler ensemble de ce qu'il s'était passé la nuit passée, pas vrai ?
William Ryder
Messages : 422
Date d'inscription : 13/05/2017
Points : 763
Mon sosie, c'est : Chris Evans
Crédits : Moi | Tumblr
Emploi : Architecte d'intérieur
Age : 37
Je vis avec : Mon lapin ; Malus
Multi comptes : Connor Jang
J'prends la pose : Get out of my bed ! (William & Adonis)  Tumblr_nrx6du1pue1u757mbo1_250

William Ryder
vieux croulant adoré


http://getreal.forumactif.com/t68-william-ryder-chris-evans http://getreal.forumactif.com/t70-william-ryder-wake-me-up

Mar 20 Juin - 23:28

Mais ! Mais non, il avait pas essayé de le tuer !

C’était de la légitime défense ! J’avais votre main à deux centimètres de ma tête !” se défendit-il avec conviction.

Il avait vraiment eu peur en plus… Il avait cru que quelqu’un allait le tuer ! Que cet homme allait le tuer. Parce que tout avait l’air confus et que dans sa tête, c’était pire. Il était à deux doigts de l’hyperventilation. De la crise d’angoisse. Et… Au moins les mots de l’homme le rassurait un peu. S’il voulait pas qu’il meurt sur son tapis, ça voulait dire qu’il était en sûreté non ? Et que l’homme lui voulait pas de mal ? Non ? La confirmation arriva… L’homme avait l’air aussi paumé que lui pour demander pourquoi il aurait voulu le tuer.

Parce que… Parce que je sais pas… Les tueurs ont des motifs ?” bafouilla-t-il perplexe.

Il se baissa pour regarder sous le lit pour trouver leurs vêtements. Il trouva un tee-shirt mais pas le sien. Il avait pas grand chose de so côté… Ah si son sac à dos ! Ouf, il n’aurait pas tous ses papiers à refaire… Il se releva, soupirant soulagé en voyant ses vêtements. Parce que bon, le drap, c’était couvrant mais vraiment pas du tout pratique !

J’ai votre tee-shirt je crois….” murmura-t-il en lui envoyant le tee-shirt clairement trop grand pour être le sien.

Adonis attrapa ses vêtements, les serrant contre lui comme un précieux cadeau. Ce William remontait grandement dans son estime. Mais il n’allait pas pour
autant se changer là, devant lui. Oh ça non. Il s’était peut-être déshabillé sans honte sous l’effet de l’alcool… Seulement, sobre, il peinait à assumer son corps trop maigre et les cicatrices du passé. Surtout les cicatrices là. Il ne tenait pas à ce que cet homme appelle la police ou le samu en voyant les cicatrices sur ses jambes. Il préférait attendre que l’homme ne soit pas dans la pièce pour se changer. Et d’ailleurs, il n’allait pas tarder à sortir de la chambre. L’idée d’un aspirine vendait tellement de rêve au petit brun.

Oh vous seriez un ange si vous m’en donnez un… Je peux me changer seul ? Je vous rejoins dans la cuisine, tout de suite…” dit-il d’une voix reconnaissante et un peu plus apaisée.

Il laissa l’homme sortir, et s’empressa d’enfiler son jean et son tee-shirt. Il posa son sac sur son épaule avant de sortir de la chambre. Il se sentait un peu mieux maintenant qu’il avait quelques étoffes sur le dos. Mais bon, c’était gênant de se retrouver face à ce William sans même une petite idée de ce qu’ils avaient fait ensemble. Il avança timidement dans les pièces qu’il ne se souvenait pas avoir déjà vu. Il s’assit en face de l’homme à la table, l’air moins paniqué, mais tellement coupable.

Je suis vraiment désolé de vous avoir fait mal… Je voulais pas… J’ai eu peur… C’était un réflexe… Vous avez l’air vraiment gentil… Alors… Si je peux me faire pardonner d’une façon ou d’une autre…” murmura-t-il tout gêné, osant à peine regarder l’homme en face de lui. Puis, il désigna le verre devant lui. “Il est pour moi celui-ci ?

Il eut un sourire reconnaissant en commençant à le boire. Ça n’irait pas mieux de suite, mais c’était un début…
Anonymous

Invité
Invité


Sam 1 Juil - 18:38

Comment ça, il avait sa main à deux centimètres de sa tête ? Ça serait pas arrivé s'il n'était pas dans son lit, à moitié sur lui, le petit ! Et pi, pourquoi ça parlait de meurtre depuis tout à l'heure ? Si quelqu'un était un tueur, visiblement ça serait celui à qui n'appartient pas cet endroit ! Question de preuves et de traces, dans la logique. « Hum... » répondit-il seulement en fixant le jeune homme, les yeux plissés. Il scannait l'inconnu, mais n'arrivait pas vraiment à trouver autres choses que de la peur et du stress chez lui. Bon, peut-être n'était-il pas un tueur sanguinaire, mais fallait jamais être trop prudent... Y avait bien des enfants tueurs, pourquoi pas des stressés tueurs... Ils partirent ensuite à la recherche des vêtements, chacun de leur côté, et avec chance, petit à petit, ils retrouvèrent tout. Une fois habillé, c'était beaucoup moins gênant, mais ça restait étrange. William détestait vraiment avoir des gens chez lui, alors des inconnus, c'était un grand nope. Une fois son tee-shirt enfilé, il proposa un petit-déjeuner et un médicament contre le mal de crâne à son invité, qui ne s'était toujours pas préparé. Haussant un sourcil, William soupira tout en hochant doucement la tête. « Pas de problème. La maison n'est pas très grand, alors vous trouverez sûrement la cuisine sans trop de soucis. » Ou il espérait, ça serait con qu'il se perde.

Enfin seul, il put s'asseoir quelques secondes, la tête posée sur la table froide. Pourquoi ça n'arrivait qu'à lui, ce genre de choses ? Ne laissant pas plus de temps à son pauvre cerveau de souffrir, il prépara les deux médicaments, posant un verre devant la seule autre chose de libre. Ça se voyait immédiatement que William ne recevait jamais ou alors qu'une seule personne à la fois : tout allait par deux chez lui, que ça soit les chaises, les assiettes, les verres, les couverts ou bien d'autres trucs. « Oui. » souffla-t-il avant de soupirer. Encore. « C'est moi qui m'excuse. Je n'aurais pas dû réagir comme ça, mais le contact avec les gens... c'est pas vraiment mon truc. Alors un inconnu dans mon lit, sans pouvoir me rappeler de la nuit d'avant, j'ai paniqué. Et ne vous inquiétez pas, je n'ai déjà plus mal. » C'était plus sur le coup, surtout que le coup de pied l'avait presque rendu stérile quoi. Mais il n'était pas bête au point d'en vouloir encore au pauvre inconnue : il avait presque l'air aussi perdu que lui. Et lui, il venait de se réveiller dans la maison d'un parfait étranger, sans souvenirs et sans repères. Dans un sens, ils étaient tous les deux dans la même merde, alors autant se calmer. « Vous vous rappelez de quoi hier ? »


FLASHBACK

William ne sortait pas beaucoup. Pour faire court, il détestait ça, et avait toujours peur de boire un peu trop et de se retrouver dans une situation qu'il ne contrôlait pas. Mais malheureusement pour lui, c'était sortie entre collègues aujourd'hui. Enfin, ce soir plutôt. Et après un repas bien copieux, et donc un peu d'alcool, le vote avait été fais et la majorité était claire : direction le Mermaid. Et comme d'habitude, William avait suivi, n'arrivant pas à dire non. Ils étaient arrivés ensemble, s'étaient ensuite installés à une table assez grande pour tous les accueillir, et...

FIN FLASHBACK


« Et après c'est déjà le trou noir. Ou alors, je me rappelle peut-être de la musique ? Normal, mais comme si j'étais proche d'elle, en train de danser ? » Parce que ça, c'était pas normal. William ne dansait pas, alors s'il se rappelait de ça, c'était soit qu'il l'avait fait, soit qu'il en avait cauchemardé pendant la nuit. Mais encore, peut-être que l'inconnu se rappelait de quelque chose, lui. « D'ailleurs, avant toutes choses... Je m'appelle William. » Parce que ouais, peut-être que ça les aiderait à se souvenir de quelque chose, et si ce n'était pas le cas, il pourrait enfin mettre un prénom sur ce visage.
William Ryder
Messages : 422
Date d'inscription : 13/05/2017
Points : 763
Mon sosie, c'est : Chris Evans
Crédits : Moi | Tumblr
Emploi : Architecte d'intérieur
Age : 37
Je vis avec : Mon lapin ; Malus
Multi comptes : Connor Jang
J'prends la pose : Get out of my bed ! (William & Adonis)  Tumblr_nrx6du1pue1u757mbo1_250

William Ryder
vieux croulant adoré


http://getreal.forumactif.com/t68-william-ryder-chris-evans http://getreal.forumactif.com/t70-william-ryder-wake-me-up

Lun 17 Juil - 20:12


Assis en face de l’homme, Adonis se sentait comme un adolescent pris en faute. Et franchement mal à l’aise. Il but avec une grimace l’aspirine qu’on lui donnait. C’était vraiment sympa de sa part. Et puis, ils avaient l’air vraiment dans le même état de désespoir. Il eut un petit soupir en finissant son verre. Il releva le nez vers William. Il acquiesça.

C’est pas trop mon truc non plus les autres… Et… Encore moins me réveiller chez des inconnus… Je suis pas… Je suis pas ce genre de personne, hein….” se permit-il de dire.

Il se sentait mal qu’on puisse le prendre pour un mec facile qui se laisse amener dans le lit de n’importe qui. Il n’avait rien contre ce genre de personne -ou il aurait des soucis avec pas mal de connaissances-, mais lui, il n’était pas comme ça. C’était un mec coincé comme pas grand monde alors… Non, il ne voulait pas être pris pour une Marie-couche-toi-là. Il baissa un peu la tête. De quoi il se rappelait ? C’était difficile à dire vraiment. Il se souvenait de….
*
FLASHBACK
**

Son service s’était bien passé, pas de catastrophe, pas de verres renversés, pas de clients relous. Une vraie bonne soirée de travail ! Il avait fini le sourire aux lèvres et quand on l’avait interpelé à une table alors qu’il filait vers les vestiaires, il avait répondu à l’appel de quelques habitués. Ils étaient déjà servis, mais l’un d’eux voulait lui offrir un verre. Ça aurait été impoli de refuser à dire vrai. Il avait appris que si on voulait continuer d’avoir des pourboires importants, il valait mieux brosser les clients dans le sens du poil. Alors, il s’était assis avec eux, toujours en tenue de service, aka un boxer à paillette et un torse tout aussi luisant de paillettes. C’était devenu son signe distinctif dans les serveurs, celui aux paillettes. On l’appelait parfois la licorne. C’était assez mignon.

Juste un verre alors…” concéda-t-il avec un sourire doux, le sourire qui faisait qu’on l’appréciait dans le bar.

Super ! Alors je te présente les autres, là, c’est James ! Ian ! Jake ! Et là, c’est William, c’est un timide, mais il est cool !
*
FIN DU FLASHBACK
**

Oh mon dieu…” souffla le brun en revenant des limbes brumeuses de ses souvenirs.

Il regarda l’homme en face de lui. Incapable de savoir si c’était le même visage que celui flou de son souvenir. Mais… Si c’était le même William. Ça voulait dire, qu’il n’avait pas bu qu’un verre…. Et vu son mal de tête, il avait dû en boire bien plus…. Et c’était jamais bien qu’il boive. Parce qu’il tenait aussi bien l’alcool qu’un poisson tient en apnée à l’air libre.

Vous étiez au Mermaid, non ? Vous étiez avec Jeffrey non ? Je… Je me souviens d’avoir bu un verre avec sa table… Mais… Vu mon mal de crâne… J’ai pas bu qu’un seul verre… Alors….

Il se massa la tempe. La musique ? S’il avait bu…. Il avait du danser, il se connaissait…

Vous… Vous souvenez si on a dansé ensemble ? Ou quelque chose comme ça ? Je… J’ai tendance à danser dès que je bois un peu…” murmura-t-il rougissant.

Et en général, il dansait plutôt collé-serré dans ces moments-là…
Anonymous

Invité
Invité


Sam 29 Juil - 4:28

En gros, les deux étaient complètement gênés et ils avaient assez mal réagi. Mais c'était compréhensible des deux côtés : les deux ne se rappelaient de rien, et s'étaient réveillés dans les bras d'un parfait inconnu. Le jeune homme semblait presque plus stressé du fait que William pourrait penser en mal de lui et de ses actions de la nuit dernière. C'était pas comme si le jeune décorateur d'intérieur en étant fier, lui aussi... S'il pouvait retourner en arrière, il ferait tout pour ne jamais mettre les pieds au Mermaid. À chaque fois qu'il y allait, quelque chose semblait se passer, et en général, c'était pas du positif pour lui. « Ne vous inquiétez pas, personne ne va vous juger ici. » Après tout, ça serait assez hypocrite de sa part, étant donné qu'il se retrouvait dans la même situation. D'ailleurs, cette situation semblait arriver un peu trop souvent ces derniers temps... Peut-être devrait-il tenter de convaincre ses connaissances ou clients d'aller boire ailleurs ? C'était très certainement impossible, mais avec un peu de persuasion et d'insistance, peut-être que... Et donc en gros, tout ce dont il se souvenait pour le moment de cette soirée, c'était son arrivée au bar avec ses collègues, qui étaient bien trop heureux pour être complètement sobres. Il demanda alors de l'aide au jeune homme, lui expliquant qu'il se rappelait seulement son arrivée au Mermaid.

« Jeffrey ? Oui, oui, c'est ça ! » Bien entendu qu'il se trouvait avec ce couillon, à croire que c'était toujours sa faute. Mais à part ça, il avait toujours des difficultés à se rappeler de ce qu'il s'était passé. Pourquoi l'autre jeune homme aurait-il bu un verre avec eux ? Travaillait-il là-bas ? Connaissait-il Jeffrey ou quelqu'un de leur groupe ? « De la danse ? Je ne danse pas... Enfin, pas sobre en tout cas. » fronça-t-il des sourcils, se concentrant pour tenter de récolter ses souvenirs de la veille. Il en profita pour continuer de manger un peu, buvant de temps à autre le jus d'orange qu'il s'était servi. Il fit un geste à l'inconnu, qui ne s'était toujours pas présenté d'ailleurs. « Votre prénom, au fait ? Parce que c'est diff... » Oh. Mais, attendez quelques secondes. Se rappellerait-il du prénom de cet inconnu qui n'en était en fait pas un ? Il l'avait sur le bout de la langue, merde... C'était bizarre comme prénom, le genre qu'on attendait pas souvent et qui faisait sourire, voire rire quelques personnes... « Adonis ! » fut tout ce qu'il cria alors que des bribes de sa mémoire revenaient enfin.



FLASHBACK

Ils étaient tous installés à leur table depuis un bon moment déjà lorsque Jeffrey, celui qui guidait un peu le groupe dans ce genre d'endroits commença à parler à quelqu'un. Plus précisément, à un jeune homme très peu habillé. William n'avait pu s'empêcher de rougir en voyant l'état de nudité de l'inconnu, détournant les yeux. Bon dieu, il venait peut-être de plus en plus souvent ici, mais il ne se ferait jamais aux tenues de certains danseurs ou serveurs. Peut-être paraissait-il un peu trop coincé, mais il n'avait juste pas l'habitude de voir autant de... peau. Il n'avait pas franchement été élevé comme ça, et même après s'être échappé des griffes de son père, il n'était pas beaucoup sorti. Alors sa jeunesse, c'était pas pendant cette période qu'il avait pu découvrir ce genre de choses. Le jeune homme s'était assis avec eux, et Jeffrey fit immédiatement les présentations. Comment ça, timide mais cool ? Ils étaient collègues, mais William était surtout son patron. Quel ingrat, celui-là, non mais franchement.

Il n'avait rien dis, faisant seulement un petit geste de la main au nouvel arrivant, dont ils apprirent rapidement le nom, Adonis. Que pouvait-il dire, de toute manière ? Il n'arrivait déjà pas à parler à des mecs en soirée quand ils étaient habillés, alors c'était pas un gars à moitié à poils qui allait le mettre en confiance. Pas du tout, en fait. Les verres avaient ensuite défilés, et le jeune décorateur d'intérieur buvait pour oublier. Il ne supportait pas ce genre d'attention, et il était presque mal-à-l'aise pour le jeune danseur. Peut-être voulait-il seulement rentrer chez lui ? Bientôt, William n'arrivait plus à penser très clairement, et sans réellement s'en rendre compte, il s'était retrouvé sur la piste de danse avec tout le groupe, dont Adonis. Comment était-il arrivé là, ça, c'était une autre histoire dont il allait devoir se rappeler plus tard. S'il le pouvait, bien entendu. Le plus étrange, c'était qu'il dansait avec quelqu'un, et il se rendit rapidement compte que c'était le fameux jeune homme au short pailleté. Ils étaient collés, bougeant au rythme de la musique qui retentissait fortement dans tout le bar. William ne pensait plus ; l'alcool avait fait son effet, et plus rien ni personne ne pourraient l'arrêter. Enfin si, mais c'était comme ça dans sa tête maintenant : il avait envie de s'amuser, point c'est tout.

FIN FLASHBACK



Clignant des yeux devant ses souvenirs, il fixa Adonis des yeux, ne croyant pas une seconde à ce qu'il s'était passé entre eux la nuit dernière. Et encore, c'était que le début de la soirée... Comment étaient-ils arrivés chez William ? Que s'était-il exactement passé ? « Je crois... qu'on dansait. Tout en étant proche. Genre, un peu trop pour qu'on puisse respirer normalement. » D'ailleurs, William commençait à avoir de plus en plus de mal à respirer. Bon dieu, quelle connerie avait-il fait, encore ? Devant ses collègues et employés, de plus... « On est rentré ensemble, après ? Mais comment ? Je veux dire, j'avais ma voiture, mais comment en est-on venu à revenir ici... Et est-ce qu'on a... enfin... vous croyez qu'on a fait... ce que vous savez. » demanda-t-il en haussant les sourcils pour accentuer sa question. Ouais, il était gêné, et alors ?
William Ryder
Messages : 422
Date d'inscription : 13/05/2017
Points : 763
Mon sosie, c'est : Chris Evans
Crédits : Moi | Tumblr
Emploi : Architecte d'intérieur
Age : 37
Je vis avec : Mon lapin ; Malus
Multi comptes : Connor Jang
J'prends la pose : Get out of my bed ! (William & Adonis)  Tumblr_nrx6du1pue1u757mbo1_250

William Ryder
vieux croulant adoré


http://getreal.forumactif.com/t68-william-ryder-chris-evans http://getreal.forumactif.com/t70-william-ryder-wake-me-up

Lun 31 Juil - 19:54

Personne pour le juger ? Si, lui-même. Et là, il se jugeait sacrément le Adonis. Il se sentait stupide, mais vraiment stupide. Ne même pas se souvenir de ce qu’il avait fait. En plus… C’était con. C’était pas tous les jours qu’on avait la chance de tomber sur un homme aussi… Charmant. Il fallait dire ce qui était. Ce William avait vraiment un physique digne des plus niais films d’Hollywood, non ? Clairement. Avec sa carrure, son regard. Il était vraiment très beau. Avec des critère très objectif. Et… Il ne se souvenait même pas vraiment de ce qu’il avait fait avec un tel canon. Bon sang Adonis, tu mérites vraiment des claques.

Mais bon, l’homme avait pas l’air d’intégrer son prénom… Il l’avait pourtant déjà dit. Il allait le dire lorsque l’homme cria presque son nom. C’était très perturbant t’entendre son nom crié comme ça avec la gueule de beau. Et un peu douloureux. Mais le pire, c’était le regard qui suivait après. Pourquoi William le regardait comme ça ? Oh… Adonis baissa la tête vers son verre, rougissant clairement. Ils avaient dansé. Il n’avait pas besoin d’avoir un dessin. Il se connaissait. Il connaissait son potentiel de… Frottement.

Désolé… Pour ça… Je… Je dépasse parfois… Les limites du raisonnable quand je bois… Je suis désolé… C’est pathétique…” murmura-t-il gêné.

C’était facile d’assumer quand on est éméché, mais sobre, c’était de suite plus compliqué. Surtout qu’il ne se souvenait pas trop. Qu’est-ce qui s’était passé précisément ? Il ferma les yeux, essayant de revoir le Mermaid, de se revoir lui, dansant avec Will. Et il ouvrit les yeux, paniqué à sa question.

Non… non, c’est pas possible… On peut pas avoir…” bafouilla-t-il en panique.

Il devait se souvenir. Se souvenir vraiment. Il se força à fermer les yeux, essayant de calmer la panique qui l’envahissait. Il inspira doucement, profondément.

Flashback.

Il était contre cet homme. Vraiment tout contre cet homme. William. Qui n’était plus aussi timide qu’au début sans doute. Adonis l’aimait bien. Il était gentil. Et doux. Et un peu maladroit dans sa façon de danser. C’était rare qu’un client lui soit si sympathique. D’habitude, il se forçait pour être aussi proches des clients, mais là, c’était naturel. Sans doute parce qu’il avait vraiment trop bu. Trois verres de vodka à jeun, c’était trop. Vraiment. Il n’était même pas allé se changer avant de danser. S’exhibant contre un inconnu en mini short à paillettes. Il était vraiment dans un drôle d’état. Heureusement que Dash était en repos.

"Ca te dirait qu'on aille chez moi ? Pour être... plus tranquille."

Là, il aurait dû dire non. C’était logique de dire non. On ne va pas chez un client après avoir dansé collé-serré avec lui. C’était une évidence. Il n’aurait jamais dû accepter. C’était une des premières règles que son cousin lui avait énoncé. Mais… Trois verres et… Tout son bon sens s'évanouissait. Sans doute parce que jamais un homme aussi beau ne lui avait fait une telle proposition. En fait… Les hommes ne lui avaient jamais trop proposé de choses avant qu’il parte des Etats-Unis. Avant, on lui avait imposé les choses qu’il avait vécu. Et… Mal vécu. Alors…

Oui… Pourquoi pas ! Je vais… Je vais juste m’habiller un peu ! Je passe par les vestiaires et j’arrive… C’est mieux si on se retrouve dehors… Je suis pas sensé… Te dire oui, pour ça…” répondit-il avec un sourire, s’éclipsant vers les vestiaires.

Il ne tarda pas à sortir, un peu plus habillé, mais pas beaucoup moins pailleté. Sa veste brillant de mille strass, son short blanc se voyant lui aussi dans la nuit. Il sourit en voyant William. Il le suivit. Assez ivre pour accepté de monter à ses côtés en voiture. Deux inconscients en voiture. Heureusement qu’ils avaient la chance de leur inconscience. Il le suivit chez lui. C’était surréaliste. Et tellement amusant en fait. Cet homme était si gentil. Si doux aussi dans sa façon d’être, même en le draguant. Adonis accepta un verre, assis à côté de lui sur son canapé. Il sourit au jeune homme. Pas forcément plus vieux que lui. Pas beaucoup plus vieux. Comparativement… Aux hommes qui se retournaient sur lui habituellement. Il eut un air malicieux.

Oh ! Tu veux que je te fasse un strip-tease ?” rigola-t-il amusé. “Je suis sûr que j’arrive à concurrencer mes collègues ! Et après, tu m’en fais un !

L’idée lui était apparu comme amusante. Tout lui paraissait amusant dans cet état en même temps. Il se leva, pas forcément très stable. Il mit une musique sur son téléphone, rigolant un peu. Dans quel état il était… Il commença à retirer sa veste, la jetant dans un bout de la pièce. Mais… Il tangua un peu trop, atterrissant sur son hôte. Il s’assit sur ses cuisses, un peu amusé.

Je suis peut-être plus en état pour la danse privée… Mais… Je peux encore…

Il était si proche de ses lèvres. Il laissa les siennes glisser sur celle de William. L’embrassant avec envie, mais aussi amusement. Rien n’avait d’importance. Ce n’était qu’un jeu. Non ? Il sourit en reculant son visage.

Par contre, je veux bien la tienne de danse privée…
Anonymous

Invité
Invité


Mar 1 Aoû - 22:56

Apparemment, pour Adonis aussi c'était presque inimaginable qu'ils aient pu... copuler. Mais William savait très bien quels ravages pouvait faire l'alcool, et le résultat n'est pas forcément celui qu'on voudrait. Ce n'était pas la première fois qu'il terminait dans le lit dans quelqu'un d'autre, ou dans le sien avec des inconnus, alors qu'il n'avait pas du tout prévu que cela n'arrive. En général, William ne sortait pas par envie, mais pour suivre ses collègues et amis. Il n'était du genre leader que dans le monde du travail, mais dans la vie de tous les jours où il faut faire preuve de sociabilité, d'un seul coup, il devenait un petit mouton qui suivait les autres. Lui aussi espérait intérieurement qu'ils n'avaient rien fais, surtout qu'Adonis avait l'air d'être assez jeune, mais il n'était pas dupe. Même s'ils n'avaient pas couché ensemble, ils avaient très certainement fais autre chose, que ça soit de simples baisers ou plus.



FLASHBACK


William avait bu, même trop bu. Il le savait parce qu'il était en train de danser collé-serré avec le jeune homme de tout à l'heure, Adonis s'il ne se trompait pas. Tout s'était passé relativement vite, pendant un moment ils discutaient tous tranquillement tout en buvant et grignotant des cacahuètes, et d'un seul coup voilà qu'ils étaient en train de se déchaîner sur la piste de danse, collés comme s'ils ne faisaient qu'un. William aurait été gêné d'habitude, mais pas là. Là, il était bien bourré, et l'alcool avait fais son petit parcours dans son corps et son sang. Il était lâché, prêt à participer à quelconques activités qui étaient présentés. Et surtout, à ne pas terminer sa nuit seul. Alors il avait naturellement proposé à Adonis qu'ils aillent chez lui, lui murmurant les mots au creux de son oreille. « Ça te dirait qu'on aille chez moi ? Pour être... plus tranquille. »

Et il avait accepté, et lui avait dis qu'il devait d'abord aller se changer avant de le suivre. Logique, vu qu'il se trouvait encore dans son espèce de short pailleté qui ressemblait beaucoup plus à un boxer qu'autre chose. William sortit alors, indiquant à un de ses collègues qu'il partait. Celui-ci ne chercha pas à le retenir, bien trop occupé à tenter de draguer une jeune demoiselle qui semblait bien plus intéressée par le sol que son ami. Le jeune homme attendit alors patiemment dehors, se demandant si l'autre lui ferait faux-bond ou pas. Si c'était le cas, il n'allait pas en pleurer, mais il allait finir sa nuit seul devant de vieilles séries. Mais Adonis était arrivé, à peine plus habillé que tout à l'heure. Pas choqué, William était rentré dans sa voiture, les conduisant tous les deux chez lui. Conduire dans cet état, c'était complètement idiot, mais il n'y avait malheureusement personne pour les retenir.

Arrivé chez lui, ils s'installèrent sur son canapé, prenant un verre côte à côte. C'était étrange d'avoir quelqu'un chez lui, et de ne pas terminer immédiatement dans son lit. En général, c'est comme ça que tout se passait, mais là, ils prenaient leur temps. « Hein ? » fut tout ce qu'il trouva à dire quand l'autre lui parla de strip-tease. L'idée l'enchantait, bien entendu, mais lui, danser après ? Il ne savait pas bouger, au contraire. Son corps était souple que du bois et ses hanches aussi flexible que de l'acier froid. Alors c'est pour dire. Adonis avait commencé, mais à peine sa veste fut-elle retirée qu'il chuta sur les cuisses de William qui ne savait déjà plus où se mettre. Enfin, si, il savait. Très bien, même. « Tu.. peux encore quoi ? » souffla-t-il doucement avant que des lèvres ne viennent se poser sur les siennes. Il sourit pendant l'acte, comme heureux. « C'est à tes risques et périls. » lui indiqua-t-il alors qu'il se levait à son tour, poussant Adonis sur le canapé. Il commença alors à bouger au rythme de la musique venant du téléphone de son invité, mais l'alcool le rattrapa bien vite lui aussi. Il avait bien trop chaud et déjà mal au crâne pour continuer ce genre de conneries, tiens.

Il s'était alors rapproché de l'autre jeune homme, et à seulement quelques mètres de lui, l'attrapant par la main pour le faire se lever. À peine fut-il debout qu'il déposa ses lèvres sur les siennes, profitant d'un baiser bien plus long que le dernier. À bout de souffle, il l'attrapa dans ses bras maladroitement, riant en voyant leur position étrange. Il s'avança alors vers sa chambre, essayant de ne pas quitter des yeux Adonis et ses pieds. Mais il était bourré, excité et pas trop dans son état normal, alors forcément, ses pieds se prirent dans un drap qui traînait par terre et il chuta, faisant tomber le jeune danseur sur son lit, lui par dessus. Ils se regardèrent quelques secondes dans les yeux avant que Williamn n'éclate de rire, blottissant son visage dans son cou. « Pas de blessures, camarade ? » plaisanta-t-il, sachant très bien que la chute n'avait pas été douloureuse.


FIN FLASHBACK
William Ryder
Messages : 422
Date d'inscription : 13/05/2017
Points : 763
Mon sosie, c'est : Chris Evans
Crédits : Moi | Tumblr
Emploi : Architecte d'intérieur
Age : 37
Je vis avec : Mon lapin ; Malus
Multi comptes : Connor Jang
J'prends la pose : Get out of my bed ! (William & Adonis)  Tumblr_nrx6du1pue1u757mbo1_250

William Ryder
vieux croulant adoré


http://getreal.forumactif.com/t68-william-ryder-chris-evans http://getreal.forumactif.com/t70-william-ryder-wake-me-up

Mer 2 Aoû - 1:18

C’était fou comme tout était plus simple ivre. Tout devenait drôle. Rien n’avait d’importance. Pas même le fait de galocher un canon. Quel canon quand même ce William. Jamais de sa vie il n’aurait cru embrasser un mec digne du dernier film romantique. Si Enzo savait… Oh Enzo saurait sans doute, il lui conterait cette aventure. S’il arrivait à s’en souvenir. Peu probable ça.

Je prends le risque capitaine !” lança-t-il en rigolant, se vautrant à demi sur le canapé.

Il regarda le beau mâle commencer à danser. C’était quelque peu… Maladroit. Mais ça n’était pas déplaisant à regarder pour autant. Surtout avec le haut en moins… Et… Oh. Il arrêtait ? Adonis se laissa lever du canapé, se retrouvant contre le torse de l’homme. Ow. C’était pas mal aussi un baiser pareil. Un peu étouffant. Ouais. Respirer par le nez aurait pu résoudre le problème sans doute. Sans doute. Et… Oh. Le sol, il est plus palpable! Il eut un petit rire. S’accrochant comme il pouvait à William. Une de ses jambes bizarrement proche du sol. Comment Will avait-t-il fait pour le soulever comme ça ? Il en savait rien, mais ça le faisait rire comme pas permis.

Att…

...ention, y’a un drap. C’était ce qu’il avait voulu dire. Mais il avait chu sur le lit, et William lui était atterri dessus. C’était pas désagréable comme écrasement. Franchement, ça aurait pu être carrément pire. Bon sang comment il était bien foutu… Et collé à lui. Wow. C’était tellement bizarre. Genre ça semblait même pas réel. Ça pouvait pas être réel. Il rit lui aussi. Bien trop amusé par la situation pour que le moment reste “sexy”. C’était n’importe quoi.

Non, ça va c’ptaine…” répondit-il amusé.

Il se dégagea un peu, trouvant une position plus confortable. Virant au passa son short et son tee-shirt qui l’emmerdaient plus qu’autre chose. Et il retourna se lover contre le torse du bel homme. Il releva le nez pour aller l’embrasser et… Il rit à nouveau. Il s’était endormi. Sérieusement ? C’était une blague…. Non. Il dormait vraiment. Adonis eut un soupir, calant sa tête sur son épaule.

C’est super vexant c’que tu fais… Mais t’es… tellement bien foutu… J’te pardonne…” qu’il marmonna en se calant contre ses gros muscles.

Il ne tarda pas à sombrer avec la même grâce dans le sommeil des gens qui ont trop bu.

Fin du Flashback.

En vrai… Je crois… Je crois qu’on s’est un peu endormi comme des merdes, non ?” finit par demander Adonis en rouvrant les yeux. “J’me souviens vraiment pas de grand chose… Peut-être un baiser ? Mais… Pas plus… Vraiment… Je m’en souviendrai quand même… Je… Je fais vraiment pas ça souvent alors… Ce serait dommage que je me souvienne pas quand je le fais… Surtout…

Il releava un peu la tête vers William et le détailla un peu du regard.

Surtout quand je suis avec un aussi bel homme que vous… Toi ? On peut peut-être se tutoyer… Enfin… On a dormi ensemble alors… C’est sans doute ridicule le vouvoiement…

Il eut un petit rire, gêné. Bon sang, c’était fou d’atterrir dans le lit d’un tel canon et de pas se souvenir comment il y était allé. Franchement, c’était limite frustrant. Parce que ça se reproduirait sans doute pas deux fois dans sa vie une chance d’avoir un tel mec rien que pour lui. Bon ok, il fallait qu’il soit ivre pour s’interesser à lui.

Enfin… De toutes façons, je crois que maintenant que tu es sobre, y’a plus aucun risque… Enfin… Je crois pas que je puisse plaire à quelqu’un d’aussi beau que toi quand t’es lucide… C’est assez évident… Alors… On en parle plus ?

Il sourit doucement. Peut-être un peu déçu ? Peut-être. La descente était pas aussi agréable que la montée de l’ivresse.

Tu en parleras pas au Mermaid… Je pourrai me faire virer pour ça, je crois…” demanda-t-il avec une pointe d'appréhension.
Anonymous

Invité
Invité


Lun 7 Aoû - 4:12


FLASHBACK



C'était un moment assez sexy, il fallait l'avouer. Même s'ils s'amusaient bien aussi, mélangeant rire et sourire, c'était quand même une soirée prévue pour autre chose. Mais tout ne durait jamais éternellement, surtout pas avec William, en fait. Après cette danse plus que ridicule, les choses s'étaient encore plus échauffés, pour une raison inconnue. Et alors qu'ils se dirigeaient tous les deux vers la chambre, le jeune décorateur portant Adonis d'une manière totalement désordonnée, ce fut la chute. Heureusement, avec chance, ils étaient proche du lit et c'est sur celui-ci qu'ils terminèrent, mort de rire. « Si tout va bien, alors. » sourit-il, encore hilare. Jamais ses soirées n'avaient terminés comme celle-ci, et c'était bien. Parce que ouais, même si coucher, c'était cool, s'amuser comme ça, ça l'était encore plus. Tout aurait pu reprendre à ce moment-là, mais rien n'était aussi simple avec le William. En effet, alors qu'ils se calmaient, reprenant un peu leurs esprits et leur souffle, il sentit ses yeux se fermer. Il voulut se battre pour les garder ouverts, mais c'était bien trop difficile ; en effet, l'alcool et ses effets arrivaient bien trop rapidement, et en général, ses soirées ne duraient jamais aussi longtemps. En à peine quelques minutes, il était complètement endormi, ronflant même légèrement.


FIN FLASHBACK



William était plus que surprit face à ses souvenirs. Il s'était endormi comme une masse alors qu'il allait passer aux choses sérieuses avec Adonis. Savoir qu'ils n'avaient rien fait réduisait quelque peu sa gêne, mais celle-ci était encore présente à cause de la situation. Qui s'endormait avant de faire ce genre de choses ? Ça devait être super vexant pour le partenaire... Bon dieu. « Vous... Je veux dire, tu as raison. Je crois bien qu'on s'est endormi avant de passer aux choses sérieuses. Je suis vraiment désolé, ça ne veut pas dire que tu n'es pas séduisant, hein, c'est juste qu'en général, l'alcool et moi, on finit toujours comme ça : au dodo. » tenta-t-il de s'expliquer, même si l'autre jeune homme ne semblait pas avoir mal pris sa sieste rapide. Mais vu les paroles qui venaient, ça devait être le cas. Le mec était soit très peu sûr de lui, ce qui était drôlement étrange parce qu'il était confiant quand il dansait dans un short à paillettes devant des inconnus... soit il était particulièrement touché par l'endormissement de William. Dans tous les cas, il était fautif apparemment. Et voilà qu'il se sentait coupable, maintenant...

« Je n'en toucherais pas un mot à quiconque, ça ne regarde personne de toute manière. » répondit-il, cherchant encore ses mots pour réconforter le jeune homme. Mais que pouvait-il dire ? Il n'était pas doué pour ça, au contraire. Au général, ses coups d'un soir disparaissait le lendemain avant le petit déjeuner, et si ce n'était pas le cas, ça ne se passait pas du tout comme ça. « Y a plus aucuns risques, oui, mais ce n'est pas une question de physique. Je... c'est pas vraiment dans mon habitude de ramener quelqu'un chez moi quand je suis sobre. Ça pourrait être un putain d'acteur de cinéma, ça serait pareil. C'est juste... gênant ? » tenta-t-il d'expliquer maladroitement. Il n'avait pas vraiment de genre, après tout, et parler de ce genre de sujet avec un presque inconnu le rendait encore plus nerveux. « Tu vois, rien que d'en parler, ça me rend pas bien. » plaisanta-t-il à moitié. « Je compte monter un club d'handicapés de l'amour, si tu veux le rejoindre. » D'ailleurs, il y aurait très certainement beaucoup de membres.

William Ryder
Messages : 422
Date d'inscription : 13/05/2017
Points : 763
Mon sosie, c'est : Chris Evans
Crédits : Moi | Tumblr
Emploi : Architecte d'intérieur
Age : 37
Je vis avec : Mon lapin ; Malus
Multi comptes : Connor Jang
J'prends la pose : Get out of my bed ! (William & Adonis)  Tumblr_nrx6du1pue1u757mbo1_250

William Ryder
vieux croulant adoré


http://getreal.forumactif.com/t68-william-ryder-chris-evans http://getreal.forumactif.com/t70-william-ryder-wake-me-up

Lun 7 Aoû - 20:09

Ce n’était pas la première fois qu’il s’endormait comme ça ? Bon… Au moins, il pouvait se dire qu’il n’était pas le seul à avoir vécu ça sans doute ? Mouais. C’était une façon de se rassurer. Enfin, au point où Adonis en était… Il soupira un peu. Et se consola en buvant son café. Il se disait quand même qu’il était un pauvre crétin qui avait raté sa chance, là… Tellement raté sa chance. Il releva le nez de sa tasse en entendant l’homme s’expliquer. Et… Il se sentit d’un coup proche de lui. Peut-être parce qu’il vivait la même chose. Qu’il n’approchait personne une fois sobre. Que sobre, les caresses de ses amants lui faisaient peur. Ou il avait peur d’elles, il ne savait pas trop dans quel sens ça fonctionnait. Et il comprenait vraiment cet homme au final… Alors, il eut un petit sourire compréhensif pour lui. Il savait ce que c’était tout ça. Il ne sut pas bien pourquoi, mais il posa sa main sur celle de l’homme, la serrant un peu entre ses doigts.

Je veux bien être ton membre numéro pour ton club…” souffla-t-il avec un sourire.

Il ne savait pas ce que William avait vécu pour être ainsi. Pour avoir autant de mal à aller vers les autres. Mais… Il comprenait. Il retira sa main, ne voulant pas le mettre trop mal à l’aise. Déjà qu’ils étaient haut sur l’échelle du malaise. Il fallait bien qu’ils s’arrêtent. Ou ils allaient atteindre le 7eme ciel du malaise. C’était sans doute moins cool que celui sexuel. Quoique, Adonis disait ça, mais il ne l’avait jamais atteint alors…

J’ai… Enfin j’ai jamais réussi à faire plus qu’embrasser un mec quand je suis sobre alors… Je crois que c’est le moment où je dois dire : “I feel you bro”...

Il rigola à cet aveu. C’était vraiment un matin de la lose. Mais bon… Il avait l’impression d’avoir trouvé son double. C’était une belle rencontre en quelque sorte. Et il ne put s’empêcher de sourire un peu plus alors qu’une idée saugrenue lui passait par la tête.

On devrait essayer de sortir ensemble…” qu’il lâche avec un petit rire. “Je veux dire… On est pas doués tous les deux, ce serait… Un genre de thérapie ? Pour apprendre à plus avoir besoin de se bourrer la gueule pour espérer coucher avec quelqu’un… Tu crois pas que ça puisse être une bonne idée ? Et puis… T’as l’air d’être un type adorable, j’ai pas envie de partir en me disant qu’on gardera en souvenir l’un de l’autre que cette nuit assez… alcoolisée.

Il regarde William. Il est sérieux quand il propose ça. Il propose sérieusement l’idée la plus improbable qu’il ait eu depuis longtemps. Limite, ça aurait pu être le début d’un mauvais film d’amour. Mais… Adonis cherchait pas vraiment l’amour. Juste à apprivoiser ses peurs, à vivre enfin pleinement sa vie.

"Enfin... Je te demande pas de devenir mon petit-ami, hein.. Juste... Qu'on fasse une thérapie par... Par le contact physique ensemble ?"
Anonymous

Invité
Invité


Lun 7 Aoû - 20:56


La gêne était peut-être toujours présente, mais il y avait autre chose maintenant, aussi. Il y avait cette espèce de compréhension qui flottait entre eux, réalisant qu'ils n'étaient peut-être pas si différend que ça. Physiquement, ils étaient des opposés certains, mais dans leur tête, ils semblaient être beaucoup plus proche qu'ils ne le pensaient. William n'avait jamais vraiment compris pourquoi il bloquait autant avec les relations amoureuses, et même sexuelles. Peut-être que c'était ses parents, ce couple qui n'éprouvait aucuns sentiments, aucun amour pour l'un et l'autre, avec un père violent et profiteurs et une mère bien trop soumise à son mari. Ou alors c'était son premier petit-ami, qui l'a quitté alors que William se battait avec sa peine après le suicide de son frère aîné. Il ne savait pas réellement, mais ce dont il était certain, c'était qu'il ne voulait plus jamais faire confiance à quelqu'un. Confier son cœur à quelqu'un d'autre, c'était idiot, et il en subissait encore les conséquences après toutes ces années. Il ne savait pas pourquoi Adonis se retrouvait dans cette même situation, ou apparemment aimer lui faisait, lui aussi, peur. Mais pour l'autre jeune homme, ça semblait être plus physique, chose qui ne gênait pas énormément le jeune décorateur. En fait, il était gêné quand on le touchait, mais c'était juste parce qu'il n'avait pas franchement l'habitude des gens qui expriment leur attirance aussi ouvertement.

« Je te fais même vice-président du club, si tu veux. » Même si pour le moment, ils étaient que deux. Deux handicapés des sentiments, perdu dans ce petit monde. Il écouta alors les idées et l'explication qui allait avec. Au départ, il se tendit quelque peu, croyant pendant quelques instants qu'il lui demandait d'être son petit-ami. Ça, c'était quelque chose qui le bloquait tellement qu'il en était déjà mal-à-l'aise. Mais Adonis se reprit, détaillant plus clairement ce qu'il voulait dire. William prit quelques secondes de réflexions, encore un peu dubitatif. « Hum, c'est vrai que ça pourrait être pas mal. Sortir ensemble, dans le sens de s'amuser, et surtout d'apprendre ensemble à accepter les autres ? Je ne sais pas si ça va être facile, mais... pourquoi pas. » souffla-t-il. Après tout, qu'est-ce qu'il pouvait y perdre ? Il n'était pas question de sentiments là, et Adonis n'était pas de mauvaise compagnie. Et peut-être qu'une fois ce stade de gêne passé, ils s'entendraient à merveille. Jusqu'à maintenant, ils s'étaient d'ailleurs plutôt bien entendu, même si le réveil avait été assez difficile et douloureux aux premiers abords. Mais les tensions étaient complètement apaisées maintenant, et William n'en voulait plus vraiment au jeune homme de l'avoir frappé. Il pouvait comprendre sa panique, même si il devait bien l'avouer, son ego avait été touché.

Un petit silence s'était installé entre eux, la gêne peut-être toujours là, mais sinon c'était assez reposant. Ils continuaient de manger, essayant de se remplir l'estomac après cette soirée bien arrosée. Regardant l'heure, William soupira. « Tu voudras que je te ramène chez toi en voiture, peut-être ? Je dois passer chercher des dossiers à mon bureau, alors ça ne me gêne pas. » proposa-t-il à Adonis, sachant très bien qu'il était venu avec lui, et qu'il n'avait donc pas de moyens pour rentrer chez lui. Et prendre le bus après une soirée et une matinée de ce genre, c'était douloureux, surtout pour la tête. « D'ailleurs, tu veux d'autres vêtements ? Je dois avoir des trucs plus petits, si jamais tu as froid ou... autre. Ou si tu veux prendre une douche, aussi, tu peux. » Ouais, parce que William, à sa place, il oserait pas sortir comme ça, mais en même temps, il osait déjà pas sortir tout court s'il le pouvait. Ses collègues lui disaient souvent qu'il ressemblait à une vieille ermite, surtout quand il se laissait pousser un peu trop la barbe.

William Ryder
Messages : 422
Date d'inscription : 13/05/2017
Points : 763
Mon sosie, c'est : Chris Evans
Crédits : Moi | Tumblr
Emploi : Architecte d'intérieur
Age : 37
Je vis avec : Mon lapin ; Malus
Multi comptes : Connor Jang
J'prends la pose : Get out of my bed ! (William & Adonis)  Tumblr_nrx6du1pue1u757mbo1_250

William Ryder
vieux croulant adoré


http://getreal.forumactif.com/t68-william-ryder-chris-evans http://getreal.forumactif.com/t70-william-ryder-wake-me-up

Sam 12 Aoû - 0:35

Vice-président… Adonis n’avait jamais eu un titre aussi pompeux. Dommage que ce soit pour être le co-administrateur d’un club d’handicapés des sentiments, et plus largement de la vie. C’était moyen valorisant mais bon… Il eut un sourire pour l’autre. Ils s’étaient biien trouvés quand même. Deux imbéciles mal à l’aise que l’alcool transforme en monstres d’impudeur. C’était pas si courant de tomber sur une sorte de sosie mental. Enfin… Il espérait que William ne lui ressemble pas trop quand même, il était sûrement bien plus détraqué du cerveau que le mec costaud en face de lui. Et le voir accepter sa proposition à demi-sérieuse, à demi-absurde lui fit agrandir son sourire. Un de ses sourcils s’arquant un peu surpris.

“Vendu alors… Je te préviendrai la prochaine fois que je sors…” souffla-t-il un peu effaré de se trouver un tel compère.

Il reprit la dégustation du café avec… Un début de sérénité retrouvée ? Peut-être oui. Au fond, ce n’était pas une si mauvaise rencontre ? Plutôt l’inverse. Il aurait pu tomber dans les pattes d’un gros dégueulasse. Au lieu de ça, il était tombé sur un homme adorable, timide au réveil, et encore plus charmant que quand il le draguait la veille au final. Alors… Son karma n’était pas si mauvais en ce moment ! Il sortit de ses pensées en entendant la question de Will.

Oh… Je veux bien, si ça te dérange pas… Et… Oui, la douche et.. Les vêtements, ce sera pas de trop…” dit-il en s’apercevant qu’il avait d’une, pas mal transpiré dans ses fringues, et de deux, que c’était pas des vêtements qu’il pouvait porter en début de journée.

Il termina le café, et se leva, s’étirant un peu comme un chat, son dos, ses bras craquant de façon assez bruyante, mais rien de grave. Il eut un soupire en laissant ses bras retomber le long de son corps. Il eut un sourire un peu félin. Et s’approcha de l’homme qui débarrassait les tasses. Il attendit qu’il se tourne vers lui. Et… Il l’embrassa un peu par surprise. Mais se rendit vite compte que ça ne lui faisait rien… Ou pas grand chose. Il se recula, souriant au bel homme.

Pardon… Je voulais juste voir ce que ça faisait quand je suis sobre… Et je crois… Enfin ça me fait pas des masses d’effets… Et toi ? Ou c’est que je m’y prends mal ?” questionna-t-il perplexe.

Oui, il avait probablement fait faire quatre arrêts cardiaques à l’homme. Mais son cerveau était trop absorbé par l’absurdité de tout ce qu’il se passait pour avoir de la compassion. Ça arriverait sans doute après, quand il réaliserait la gêne de Will. Ou quand il se ferait engueuler, mais là, il était juste perplexe. Et un peu paumé. Pourquoi ça lui faisait pas les même papillons dans le ventre que quand Enzo l’avait embrassé dans la piscine ? Qu’est-ce qui ne collait pas ?

Pourtant… T’es genre magnifique… Pourquoi ça me fait rien ?...” marmonna-t-il d’une voix perdue.
Anonymous

Invité
Invité



Contenu sponsorisé


Page 1 sur 2 1, 2  Suivant


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum