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You need help || Tessa Young vs Drake T. Mcnair

Mer 20 Déc - 15:59

You need helpTessa & Drake

« vou avor fu fai quoi ? » je demande difficilement en essayant de me coiffer, des pinces crocodiles accrochées à mes lèvres. Dans cet état, j'ai l'air d'être un croisé d'Avril Lavigne et d'une gothique. « pff, pff, pff... » j'accroche les dernières mèches rebelles qui s'accrochent à ma langue. « Je vais chez lui, je défonce sa porte d'entrée et je lui oblige à me parler, quitte à ce que je le menace avec un rouleau à pâtisserie ! »
Je tire sur mon top avec un petit sourire, satisfaite du résultat. Je n'ai jamais été très douée en coiffure, mes épais cheveux bruns sont difficiles à dompte et quand j'y arrive, cela relève du miracle. Mais ce soir, j'aime la façon dont mes boucles retombent sur mes épaules, cela met en valeur mon visage rond et mon sourire mutin. Une vraie petite poupée de cire...
« T'en penses quoi ? Super plan non ? » je demande en me tournant vers Yoda qui, avachis devant la pièce, me regarde l'air de dire '' tu ne crois pas toi même à ce que tu dis ! " . J'ai recueillis ce chien il y a deux mois à la SPA, il va avoir 2 ans et pourtant il agis déjà comme un petit papi. Je m'adosse au lavabos en croisant les bras, esquissant une petite moue songeuse. « Mouais.. » je me tapote la lèvre inférieure d'un doigts. « Défoncer une porte risque d'être bien compliqué. Je suis tellement rachitique que je risque de m'encastrer dans le bois à vie... »
Je contemple un instant mon reflet dans me miroir, perdue dans mes pensées. Peut-être que je ne devrais pas insister ? Après tout, ce ne sont pas mes affaires... Drake use tellement d'énergie négative à me repousser...
Parfois je me demande si je ne suis pas plus une contrainte qu'une amie, pour lui.
« Il a besoin d'aide... » je dit avec tristesse en fronçant légèrement les sourcils, la voix grave et éraillée par la fatigue. « Je le sais, il a ce regard .. » je me mordille la lèvre. « ... celui que j'ai eu... » : les pupilles dilatées par la douleur, le regard qui te hurle de te venir en aide. Ce regards qui apparaît quand le monde entier te tourne le dos et que tu sombres dans le désespoir. C'est une sensation dévorante, douloureuse et dramatique si on ne la traite pas à temps. Et si personne n'est capable de se bouger les cacahuètes pour venir en aide à un mi en détresse, moi je bougerait !
« Oui, c'est une bonne idée. Après tout, je ne suis pas du genre à baisser les bras, hein ? Il a besoin de moi, il ne le sais pas encore toutefois... mais compte sur moi pour lui faire comprendre ! » j'enfile une jupe kaki et file lacer mes converses dans la petite entrée étroite. « Non Yoda. N'essaie pas de me retenir, ma décision est prise ! Je ne vivrais pas avec le malheur d'un ami sur la conscience. » je m'exclame après mon ami à quatre pattes qui, d'instinct canin, pensait sûrement que nous partions en promenade. Parfois, je suis un peu folle, mais c'est ce qui fait ma différence...


Voilà maintenant 5 bonnes minutes que je suis clouée devant sa porte. Elle est haute et imposante, j'abandonne aussitôt l'idée de la défoncer si il refuse de m'ouvrir. J'ose même pas l'état dans lequel je récupérerais mon pieds si j'osais y mettre un coup.
Le couloir est sombre et humide, des petits grattements résonnent sur les murs et je me frotte à plusieurs reprises les bras pour dissimuler ma chaire de poule.
« Drake ? Tu es là... ? » je demande d'une voix mal assurée, pareille à celle d'une enfant, avant de taper trois coups à la porte. Plusieurs minutes s'écoulent sans que rien ne ce passe. Je colle mon front au métal froid de la porte en fermant les yeux, ne sachant comment procéder. Dans ce genre de situation, je trouve toujours les mots... pourquoi suis-je muette à présent... ?
« Je... Je sais que tu es là, Drake. Ouvre moi la porte s'il te plaît... » je tend l'oreille, guettant le moindre mouvement. Il est 19h, personne ne dort à cette heure-ci normalement... à moins que...? Non, Tessa ! Inutile d'imaginer le pire.
« Je sais que cela paraît dingue, mais je vais t'aider... même si tu me repousses, même si tu m'insultes, je vais t'aider. Et tu sais pourquoi ? Parce qu'on mérite tous le bonheur. La vie n'est pas si noire qu'elle en a l'air, j'en suis la preuve vivante. Et tu as besoin de quelqu'un pour te tendre la main, pour te faire revenir vers la lumière. Non j'suis pas témoin de Jéhovah, Drake, mais j'ai des valeurs et je sais que personne ne mérite d'être abandonné. Tu ne le mérites pas, c'est pour ça que je suis là. Laisse moi une chance... »
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Lun 8 Jan - 0:09


       
Tu ignores tout de ce qui t'attend derrière cette porte. Tout ce que tu sais, c'est que toi et elle, vous êtes pareils. Identiques. Toi et Elle. Vous êtes semblables, et au final, c'est ce qui t'effraie le plus. Drake & Tessa
       

       
YOU NEED HELP

       
« Dégage. Dégage. Sort de ma tête, sort de là. Je ne veux plus te voir, je ne veux plus espérer que tu me sauves. Dégage, va t’en. Je te hais, toi qui m’a tout prit, je te hais, toi qui m’a détruit. Je te hais. Tu as rentré en moi des démons que je ne peux plus sortir. Je suis devenu un monstre, et c’est toi qui m’as créé. Tu m’as dis, petit, que tout le monde se développe une personnalité selon ce qu’il vive. Toi, tu m’as rendu monstrueux. Voilà ce que tu as fais de moi. Quand maman est morte, tu es devenu violent, tu es devenu agressif, jusqu’à frapper ton propre enfant. Tu as sombré dans l’alcool et dans l’autodestruction. Tu as détruit tout ce que je croyais, tu m’as empêcher de vivre, tu m’as empêcher de continuer mon art. Tu m’as envoyé dans ce monde, sans me prévenir des dangers. Je suis devenu un monstre, un putain de monstre. »

Drake glissa lentement ses mains sur le lit, s’étirant pour en sortir alors que ses iris clairs venaient croiser les derniers rayons de soleil traversant les rideaux de sa chambre, autant en mauvais état que son âme. Il fixa un moment l’état horrible qu’était désormais sa chambre, avant de sortir lentement de son lit, rejetant la tête en arrière. Hier, il était rentré vers 4 ou 5 heures du matin. Trop tard ou trop tôt, à vous d’en décider. Sa bouche était encore sèche de l’alcool qu’il avait prit, sa gorge brulait des cigarettes qu’il avait fumé. Et toutes ces pensées revenaient à celle qui avait réussit à ébranler ses souvenirs qu’il avait pourtant essayer tant de fois d’oublier. Tessa. Tessa Young. Cette idiote c’était cru bon de rentrer dans son esprit et de venir y jouer, déclenchant d’anciens souvenirs. Cette idiote s’était ramenée en clamant qu’elle le comprenait, en disant qu’elle pouvait l’aider. Idiotie après idiotie. Qui l’avait aidé quand sa mère était morte? Personne. Personne n’avait été là. Et pourquoi cette inconnue ferait exception à la règle? Qui l’avait permit de rentrer dans son esprit et s’immiscer comme elle l’avait fait? Ça faisait mal, désormais, comme un coup de poignard en plein cœur. Drake frappa brusquement le lit de son poing, les dents serrées sous la colère. Le silence qui lui répondit lui fit signe que Keziah devait être à l’école ou à l’hôpital. C’était pesant. Comme une entaille profonde dans son cœur que la demoiselle venait de rouvrir avec une aiguille. Ça faisait un mal de chien.


       Et quelques coups à la porte le fit brusquement se redresser sur son lit. Sans prendre le temps d’enfiler un chandail, il se dirigea vers la porte, fixant celle-ci de son regard en pure colère. C’était elle. Cette voix douce, il pouvait presque imaginer son regard compatissant et triste allant avec. Tessa. Qu’est-ce qu’elle faisait devant sa porte? Pourquoi était-elle venu encore une fois venir le supplier de l’écouter, d’accepter son aide plus que grotesque? Pourquoi était-elle là? Il avait envie de frapper avec force la porte, de crier de s’en aller, de sortir par la fenêtre et s’enfuir. Cette gamine… Il savait qu’ils avaient le même âge, mais en ce moment, son regard brillait de colère. Comment pouvait-elle se permettre de rentrer ainsi dans sa vie?

« Ferme là! Ferme ta sale gueule, Tessa! Tu connais rien d’moi! T’dis que t’veux m’aider, mais tout ce que tu fais en c’moment, c’est t’immiscer dans ma vie privée, en me suppliant d’accepter ton aide de merde! T’connais rien de ce que j’ai vécu, et j’connais rien d’toi! Comment t’veux qu’j’te fasse confiance?! Je m’en fou du bonheur, j’allais bien avant qu’tu rentres dans ma vie! J’allais bien avant que tu viennes rouvrir les plaies du passé! »

Mensonge, mensonge. Il n’allait pas bien, il n’avait jamais été bien depuis la mort de sa mère. C’était un mensonge, sur un autre mensonge. Il souffrait, sans vouloir l’avouer, il souffrait depuis la mort de sa mère.

« T’penses pouvoir m’aider, mais j’en veux pas de ton aide! J’veux que t’me laisses tranquilles! J’veux que tu disparaisses de ma vie! » Faux, faux. « T’en sais rien, peut-être que j’le mérite de vivre tout ça?! J’le mérite surement! »

       
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Lun 8 Jan - 22:54

You need helpTessa & Drake

Je n'ai jamais été en colère. Jamais. J'ai beaucoup aimé, j'ai souffert, mais je n'ai jamais laissé la colère prendre le dessus sur mes émotions. La colère est l'élément déclencheur de sa propre perte , le point de non-retour vers la fin des rêves et de l'espoir envers autrui. Je n'ai pas envie de perdre espoir car c'est ce qui me reste pour ne pas perdre pieds. Il y a du bon en chacun de nous, il faut juste un petit élément déclencheur pour le découvrir.
J'aime mon père et même s'il est la cause de ma douleur quotidienne, je ne cesserais jamais de l'aimer. La vie est faite de choix, des choix douloureux, des choix dont nous sommes tous victimes. Et même si ces choix font mal, il ne faut pas succomber à la haine parce que celui qui a fait ces choix est d'autant plus malheureux que celui qui les subis. Je ne dit pas que mon père a eu raison, je me dit juste qu'il a fait le choix de sombrer et de laisser quelqu'un d'autre possession de lui-même. Il ne voulait plus se battre et a lâché prise, au profit de la boisson et des plaisirs interdits.
Vous ne pouvez pas supprimer les mauvais choix mais vous pouvez les modifier. Cela justifie en partie ma présence devant cette porte...

« Ferme là! Ferme ta sale gueule, Tessa! Tu connais rien d’moi! T’dis que t’veux m’aider, mais tout ce que tu fais en c’moment, c’est t’immiscer dans ma vie privée, en me suppliant d’accepter ton aide de merde! T’connais rien de ce que j’ai vécu, et j’connais rien d’toi! Comment t’veux qu’j’te fasse confiance?! Je m’en fou du bonheur, j’allais bien avant qu’tu rentres dans ma vie! J’allais bien avant que tu viennes rouvrir les plaies du passé! »

Aïe, touchée. Je ferme les yeux et serre les paupières au maximum, sentant déjà le goût salé des larmes me monter à la gorge. Je suis une femme forte, mon choix à moi est de ne jamais abandonner, de ne jamais tourner le dos à quelqu'un à qui je peux venir en aide. On a tous du bon en nous, l'étincelle est toujours là il faut juste la trouver. Je vais trouver ton étincelle, Drake...

« T’penses pouvoir m’aider, mais j’en veux pas de ton aide! J’veux que t’me laisses tranquilles! J’veux que tu disparaisses de ma vie! T’en sais rien, peut-être que j’le mérite de vivre tout ça?! J’le mérite surement! »

Si je suis une femme forte, pourquoi est-ce que c'est si douloureux...? Chacune de ses paroles est un coup de poignard en plein coeur. Je savais à quoi m'attendre en venant ici, je connaissait les risques et pourtant j'ai foncé tête baissé. Je prend une grande inspiration et pose ma main tremblante sur le bois froid de la porte, comme s'il pouvait poser la sienne par-dessus de l'autre côté.

« C'est grâce aux battements de ton coeur que le monde continue de tourner... » je dit d'une voix tremblante, citant les mots de ma mère avant qu'elle ne disparaisse pour de bon. J'ai attendu le silence pour parler, incapable d'élever la voix pour lui tenir tête. Je suis mauvaise à ce jeu, les règles : faire le plus mal possible. C'est comme se battre avec un oreiller en plumes contre un sabre laser...
Le front posé contre la porte, je cale ma respiration en rythme avec les battements de mon coeur pour retrouver la force de lui venir en aide sans souffrir de son venin.
« Tu pourras me dire n'importe quelle vacherie, je ne bougerais pas de là. Tu mérites qu'on se batte pour toi. Peut-être suis-je la seule à bouger mon cul pour faire face à une tête de mule dans ton genre, mais j'en suis fière. Car j'aime me battre pour les bonnes causes. » je frappe à la porte désespérément. « Laisse-moi entrer s'il te plaît... »
Ne pleure pas Tessa, pas pour ça...tu as déjà trop pleurer. Tes nuits n'est qu'un éternel recommencement de yeux bouffis et de nez qui coule.
« Il y a une lumière en chacun de nous. Tu en as une aussi, et si tu ne fais rien pour y remédier elle va s'éteindre à tout jamais et tu vas succomber à l'obscurité. Je plagie un peu Star Wars en te disant ça mais c'est la vérité, j'y ai fait face avant toi... je sa.. » je me coupe, prise au dépourvue. Est-ce que je vais vraiment dire ça...?
« Je connaît ce sentiment d'abandon. Comme si la vie n'avait plus aucun sens, tu te débats, tu essais de survivre mais il revient à la charge et ... il... » vais-je être capable d'aborder ce sujet comme ça? Devant une porte close face à quelqu'un qui ne veux pas être aidé...?
On est d'aucune utilité à quelqu'un qui ne veux pas qu'on l'aide...
« J'ai eu la chance d'avoir quelqu'un pour me tirer la tête hors de l'eau, Drake. On a tous quelqu'un pour nous redonner un peu d'espoir et nous aider à remonter la pente. Je veux bien être cette personne, tu sais que j'ai raison sauf que tu es trop malheureux pour réfléchir. Ces voix dans ta tête... elles t'empêchent de réfléchir et tu as mal. Ouvre la porte Drake... je t'en supplie... »

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Jeu 18 Jan - 8:33


       
Tu ignores tout de ce qui t'attend derrière cette porte. Tout ce que tu sais, c'est que toi et elle, vous êtes pareils. Identiques. Toi et Elle. Vous êtes semblables, et au final, c'est ce qui t'effraie le plus. Drake & Tessa
       

       
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La colère manipule beaucoup d’hommes désormais. Et en voulant dire hommes, je veux dire Homme. Tout humain confondu, la colère est un sentiment facile à ressentir. La colère d’avoir été trahit, la colère d’avoir aimé, la colère de la perte, la colère d’être incompris. C’est ce qui guide les plus grandes fautes de notre monde. La colère mène à la guerre, aux coups, aux frappes. La colère de la perte de son amour, c’est ce qui a mené le père de Drake a frappé son propre fils et à détestes ses enfants. La colère, c’est ce qui a mené un père aimant à faire du mal à ses enfants qu’il avait toujours prit soins. La colère, c’est ce qui a mené Drake où il est désormais. La colère d’être incompris, mal aimé, et séparé de sa famille. La colère, c’est ce qui a amené Drake à se détester. La colère, c’est ce qui l’a amené à crié sur Tessa aujourd’hui et à l’envoyer mourir en enfer, même si la demoiselle est sans aucun doute une des femmes les plus douces au monde. Un ange, et c’est surement pour ça que Drake en est effrayé. Elle est un ange, comme sa mère, et cela le replonge dans une douleur bien trop atroce pour être supportable.

Alors les paroles fusent, sortent, sans que Drake ne puisse les retenir, car sur le moment, ce sont ses pensées habituelles qu’il a toujours eu pour se protéger des gens. Des gens comme Tessa, comme des gens qui lui ont fait du mal. Crier, exprimer sa colère et sa haine, ça l’a toujours défendu de se faire blesser à nouveau. Car c’est ainsi qu’il arrive à protéger… ce qui lui reste. Alors il crie, il l’insulte, jusqu’à s’assurer qu’elle tourne les talons. Il ne se retient pas, et il sent ses muscles se tordirent sous la douleur de serrer ses poings aussi fort. Le jeune homme peut sentir ses ongles rentrés dans sa peau, lui faisant lâcher un léger gémissement de douleur alors qu’il détourne le regard, les larmes aux yeux. Ça fait mal. Il a mal. Et en posant lentement sa main sur la porte, il peut non seulement sentir la chaleur de la jeune femme contre la porte, mais aussi… sa douleur. Qui ressemble tellement à la sienne. Il a presque envie d’ouvrir cette porte, mais la douleur lui rappel de ne pas le faire. De ne pas laisser cette femme rentré dans son univers détruit. Car si elle y rentre…
Elle aussi finira condamné.

Il releva les yeux brusquement en l’attendant parler, étant certain qu’elle aurait quitté avec ces paroles froides comme une épée en plein cœur. Mais sa voix, douce, lui parvient encore, et Drake se permet à coller son front sur la porte, fixant le sol. Pourquoi elle reste là? Pourquoi elle lui dit ça? « C’est grâce aux battements de ton cœur que le monde continue de tourner… » Il entrouvrit les lèvres lentement, surpris, avant de froncer les sourcils lentement, fixant le sol. Pourquoi? Drake l’écouta tout le long sans être capable de dire un seul mot, trop surpris, mais en même temps sentant que dans ces mots, il y avait une vérité horrible qui lui disait qu’ils avaient vécus une histoire semblable. Et réaliser ça, c’était horrible… car personne ne méritait ça. Personne. Il finit par relever la tête un peu, là où il pouvait imaginer le visage de Tessa, avant de soupirer lentement, venant remonter sa main. Pourquoi… elle le faisait sentir… ainsi? Comme si ces barrières tombaient…

« Tu risques d’être déçu, Tessa. Ma lumière, elle s’est éteinte depuis longtemps, et je n’ai plus rien à t’offrir. Tu n’as rien à m’offrir aussi. Je ne suis qu’une ombre, et je vis bien ainsi. Le bar, rire, draguer, c’est rendu mon quotidien. Et toi, tu dois venir cogner à ma porte pour me ramener dans cette vie que je tente d’oublier à ma façon. Juste parce que ma façon, elle ne fait pas ton affaire. Juste parce que tu es une petite enfant jamais satisfaite. Tu penses pouvoir sauver tout le monde, mais je vais te dire une chose : La vie n’est pas faite de canne à bonbons. Il y a toujours des perdants. Et on en fait partit. », souffla-t-il lentement. Il garda le silence un moment, serrant les poings lentement. « Tu t’en ai sortit, toi, Bien. Moi je n’ai eu personne pour m’aider. J’étais toujours seul. Toujours. J’ai grandis seul. J’ai grandis en n’étant entouré de personne qui me faisait sentir seul. Tu cherches une lumière, tu cherches à être cette personne qui va me remonter, mais laisse moi te dire une chose Tessa : Je ne veux pas de ton aide qui va juste empirer mon état. » Il toussota un peu, serrant les poings lentement contre la porte. « Je te déteste… je te déteste tellement de me faire ça, Tessa. Je ne suis pas une bonne cause. Part. »

Drake tourna lentement les talons, allant rapidement se réfugier dans sa chambre. Il prit un chandail pour se le mettre rapidement, restant un moment dans sa chambre à pester contre lui-même et contre Tessa, avant de revenir rapidement vers la porte, l’ouvrant brusquement à la voler pour découvrir Tessa devant. Il baissa la tête pour croiser son regard, serrant lentement les poings, avant de lui prendre le poignet pour la faire rentrer. « Rentre, reste pas là! », dit-il en grognant, avant de refermer la porte derrière elle violemment. Il se dirigea vers la cuisine, frappant la table avec ces poings. « Pourquoi tu es ici, Tessa?! Pourquoi tu reviens tout le temps vers moi?! », jura-t-il.


       
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Jeu 25 Jan - 10:39

You need helpTessa & Drake

Je pousse un profond soupire que je semble retenir depuis mon arrivée ici. L'air est insoutenable, un mélange d'électricité douloureuse et de moisie qui me fait mal au coeur autant qu'il me donne envie de vomir.
Plus les paroles de Drake explose contre la porte, plus je remet en doute mes propres mots. Font-ils réellement le poids face aux démons qui s'amusent à lui chuchoter à l'oreille ? Pour m'évertuer à écrire pour le monde si je ne sais pas peser mes mots, leur donner assez d'impact pour ouvrir les yeux à mon... " ami " ... ? Les bras serrés autour de ma frêle silhouette, je fixe un poing aléatoire sur la porte lourde en laissant mon esprit vagabonder. La douleur de ses mots font l'effet d'un pique de glace plonger droit dans mon coeur. Et pourtant je reste impassible, droite comme un " i " , tenant tête par la seule force de l'espoir. L'espoir d'avoir toujours le pouvoir de changer le cours de l'histoire. N'est-ce pas le rôle d'une écrivaine ? Changer les mots pour donner du sens, modifier l'histoire pour que tout le monde y trouve son compte...? Je sais que si je quitte ce couloir, si j'abandonne, je le regretterais. Je n'abandonne pas les gens que j'aime, c'est un fait et une valeur que je vais m'efforcer à tenir.

« Tu risques d’être déçu, Tessa. Ma lumière, elle s’est éteinte depuis longtemps, et je n’ai plus rien à t’offrir. Tu n’as rien à m’offrir aussi. Je ne suis qu’une ombre, et je vis bien ainsi. Le bar, rire, draguer, c’est rendu mon quotidien. Et toi, tu dois venir cogner à ma porte pour me ramener dans cette vie que je tente d’oublier à ma façon. Juste parce que ma façon, elle ne fait pas ton affaire. Juste parce que tu es une petite enfant jamais satisfaite. Tu penses pouvoir sauver tout le monde, mais je vais te dire une chose : La vie n’est pas faite de canne à bonbons. Il y a toujours des perdants. Et on en fait partit. »

C'est ainsi que Drake tenta de me faire plonger avec lui. La main enfoncer dans ma poitrine, il arrache mon coeur et le piétine sans scrupule. M'éloigner, c'est son seul but...
Il s'acharne à me torturer, me descendre plus bas que terre pour que je lâche l'affaire. Son plan est de me dégoûter de lui, me faire souffrir pour que je renonce à vouloir aider quelqu'un qui est de toute façon incapable de me traiter à ma juste valeur. Malheureusement pour lui, j'ai un bon entraînement...

« Tu n'es qu'une feignante incapable ! »
hurle-t'il en lançant sa veste sur le fauteuil.
Je savais que ça arriverait, je m'étais préparée toute la journée à le voir passer la porte et pourtant... pourtant je suis terrifiée.
Je presse le cahier dans lequel j'écrivais il y a un instant contre mon coeur, espérant le protéger du monstre qui me fait face.

Les images du présent et du passer se jonchent, créant une vive douleur dans mon crâne que je pose contre le bois humide de la porte. Cela ne m'était plus arrivé depuis bien longtemps... depuis la fin de mon traitement il y a de ça plusieurs mois. La rage à peine contenu dans la voix de Drake m'a replongée dans mon propre cauchemar. Celui de mes 8 ans...
Cette rage mêlée à de la douleur intense, l'impression de devenir fou et que le monde s'écroule autour de vous. Il avait la même... il avait cette voix rocailleuse qui me faisait vibrer jusqu'au plus profond de mon âme, me donnait des nausées quand j'entendais ses pas s'approcher...
Ces sensations, comme un mauvais rêve bien enfuis, refait surface au fur et à mesure que j'écoute Drake me balancer des horreurs à la figure.

« Tu t’en ai sortit, toi, Bien. Moi je n’ai eu personne pour m’aider. J’étais toujours seul. Toujours. J’ai grandis seul. J’ai grandis en n’étant entouré de personne qui me faisait sentir seul. Tu cherches une lumière, tu cherches à être cette personne qui va me remonter, mais laisse moi te dire une chose Tessa : Je ne veux pas de ton aide qui va juste empirer mon état. Je te déteste… je te déteste tellement de me faire ça, Tessa. Je ne suis pas une bonne cause. Part. »

M'en suis-je vraiment sortis...? Ou est-ce juste un déni persistant et certainement sans fin ? Je ne sais plus trop ce qui est vrai ou faux, réel ou imaginaire...
Des larmes chaudes se mettent à rouler sur mes joues rosées, la vision de la porte se brouille sous mes yeux et pourtant je n'arrive pas à bouger. L'image de mon propre démon est entrain de hanter mon esprit et de revenir à la charge.

« Petite idiote, ingrate ! » il déchire, sans vergogne. Les pages s'éparpillaient autour de moi. L'ancre étais illisible, baveuse sous l'effet de ses gros doigts sur le papier. Je gardait toujours la tête baisser en sa présence, incapable de soutenir son regard plus d'une seconde sans me mettre à trembler. Cette fois, je voyais mes ouvrages mourir sous mes yeux, les mots tournoyaient dans le vide avant de glisser sur le sol à mes côtés. Jane Austen, Julien Sorel, Stephanie Meyer ou même Guillaume Desfrenes... les histoires se décomposaient, elles disparaissaient. Mes héros s'envolaient, ainsi que ma joie et mon innocence...

Un bruit me tire de ma rêverie pour mon plus grand bonheur. Cette vision insoutenable de moi face à mon démon me donne des hauts le coeurs si intense que je pourrais m'écrouler. Je croise le regard de Drake, étonnée de le voir face à moi. Lui qui voulais que je déguerpisse... Je baisse lentement mon regard mouillé vers ses mains fermés en poing. Est-ce qu'il va lever la main sur moi... ? Je sursaute quand il m'attrape violemment le poignet pour me faire entrer. « Rentre, reste pas là! » je le suis tant bien que mal jusqu'à l'intérieur.

Un florilège de sentiments contradictoires s'abattent sur moi : je suis heureuse d'être entrée. C'est ainsi qu'il me prouve ne pas penser un mot de tout ce qu'il m'a dit un peu avant, qu'il a plus besoin de moi qu'il ne voudra se l'avouer. Mais j'ai aussi très mal, par sa faute j'ai penser. Et je ne voulais plus penser... mais je ne peux pas lui en vouloir. D'une certaine façon, il ne sais pas. « Pourquoi tu es ici, Tessa?! Pourquoi tu reviens tout le temps vers moi?! » il abat si fort sa main sur la table que je sursaute, surprise par cette vive démonstration de fureur en face à face.

Face à lui, j'ai l'air si frêle et ... prête à me casser en deux comme une brindille. C'est un homme imposant, plus grand que moi - en même temps du haut de mon mètre cinquante-sept, c'est pas difficile - avec une carrure et une prestance qui pourrait me foutre la trouille. Mais je ne laisse rien paraître. Je le regarde d'un air impassible, l'oeil peut-être un peu inquiet et qui, je l'espère, veux lui dire : " laisse moi te venir en aide... " la dernière chose dont il a besoin, là, tout de suite, c'est de sentir qu'il me fait peur. La rage dans laquelle il est le rend imprévisible, comme prouvé lorsqu'il m'a finalement laissé entrer, et même si je sais qu'il ne posera jamais la main sur moi je ne veux pas tenter le diable...

« Une petite fille habitais autrefois ces rues... »
je commence d'une voix douce, brisant l'atmosphère glaciale et rude dans laquelle Drake nous a plongé. « Elle possédais de longs cheveux bruns, pareil à l'écorce d'un arbre et de grands yeux lavande, toujours dotés d'une pincés de curiosité dans le regard. » en parlant, je me tord les mains et fixe le vide avec un petit sourire rêveur en laissant les images prendre vie dans mon esprit.

« C'était une petite fille comme les autres. Elle riait beaucoup, chantais à tue-tête jusqu'à embêter les voisins, courais jusqu'à avoir le souffle couper. Elle disait tous les jours que si elle ne dépensait pas toute l'énergie dont elle étais capable, la vie deviendrait ennuyeuse. Beaucoup la trouvait très mûre pour une fille si jeune, et ça n'allait pas s'arrêter là... » je parcours la pièce du regard sans poser les yeux sur Drake, me doutant qu'il devait être dérouté par ce vif virement de situation. Je parlais d'une voix calme et posée, comme si je racontais une histoire que je venais d'écrire...
« Parfois, sa maman la regardait jouer dans le jardin et ne pouvait s'empêcher de se dire qu'elle avait beaucoup de chance. Et parfois, ça lui arrivait de pleurer en contemplant le paysage à travers la fenêtre de sa cuisine, une tasse de thé à la main. Un jour, la petite fille a surpris sa maman dans ses moments de larmes. Son petit coeur s'était emballé si vite qu'il menaçait de sortir de sa poitrine... » instinctivement, je pose la main droite sur ma poitrine. « C'était un sentiment étrange, quelque chose qu'elle n'avait jamais ressenti jusqu'ici. Un mélange de peur, d'inquiétude et d'anxiété... sa maman l'avait rassuré en disant qu'il n'y avait rien, qu'elle venait de regarder un film d'amour. » je me mordille la lèvre. « La petite fille était mâture pour son jeune âge, elle savais que quelque chose n'allait pas... mais l'amour qu'elle portais à sa maman était assez fort pour passer au-delà, son sourire était plus important après tout ! Donc, pour faire naître ce sourire, elle est partis cueillir les plus belles fleurs de son jardin... » comme par magie, j'arrive enfin à bouger et m'éloigne un peu pour me poster devant une fenêtre, comme la fait la maman dans mon histoire. « Une tumeur au cerveau. Ou un cancer. Je ne sais jamais si c'est la même chose ou si je me plante complètement. Toujours est-il qu'elle est décédée. Elle s'est envolée en emportant une part de la petite fille avec elle... » je pousse un profond soupire. « Elle ne riait plus comme avant et ses chansons n'étaient plus qu'un murmure à peine audible. On ne la voyait plus sortir de sa chambre, à pars peut-être pour rejoindre ses amies qui ne se doutaient de rien. Elle ne parlait pas, elle savais ne rien montrer. Elle savais montrer le plus important pour n'inquiéter personne. Elle tenais cela de sa maman, elle qui a si longtemps cacher les choses pour n'inquiéter personne... mais les secrets font souffrir, surtout s'ils sont aussi graves. » ma voix se brise d'un coup mais j'arrive à me reprendre. « Ce fut pour le père le plus difficile, étonnement. Il aimait sa femme d'un amour inconditionnelle, un amour violent et si fort qu'il pouvait briser des montagnes et soulever des rochers... ou peut-être est-ce l'inverse ? Bref... il s'était muré dans un silence douloureux, un silence si pesant que la petite fille n'osait plus être dans la même pièce que lui. Parfois, il pleurais, et quand il ne se taisais pas, il hurlais. Les nuits de la petite fille n'étaient plus aussi paisible, elle l'entendait toutes les nuits briser la vaisselle, briser les vases, briser les cadres photos... au petit matin; elle s'empressait de tout ramasser et de jeter à la poubelle pour que personne ne se blesse. Elle était si mûre et si brisée à son âge... » je ne dit plus rien pendant un moment en fermant doucement les yeux. Je ne voulais pas penser... A cause de Drake, je pense... je pense si fort que je regrette à présent ma présence ici...

« Il avait oublié la présence de la petite fille. C'était comme si elle n'avait jamais existé. Il a sombré dans la folie et l'incompréhension la plus totale, baignant sa peine dans l'alcool et les jeux d'argents. Il perdait toutes ses économies au poker et très vite la petite fille est devenue la femme d'intérieur à s'occuper de la maison. Elle avait 8 ans... elle était si mûre pour son âge. Elle s'occupait de son papa jusqu'à en oublier son propre chagrin. Aujourd'hui personne ne sais pourquoi elle n'abandonnait pas tout simplement, pourquoi elle refoulait ses émotions pour s'occuper d'un père qui ne la reconnaissait même plus. Elle aurait préféré qu'il oublie à jamais son existence plutôt que de faire ce qu'il lui a fait endurer par la suite... » j'essuie maladroitement les larmes qui roulent par milliers sur mes joues. « Il a brisé sa vie, lui a volé la dernière part d'innocence qui lui restais. Il était aussi brisé d'une certaine manière, totalement perdue. Il s'était déchaîné sur elle, abandonnant la vaisselle et le mobilier. » je trouve le courage nécessaire pour croiser à nouveau le regard de Drake que je soutiens avec peine. « Dès ses 8 ans elle se faisait battre et violer régulièrement. Il lui hurlais dessus, arrachais ses bouquins, et pourtant elle n'a jamais osé s'enfuir, elle n'a jamais osé l'abandonner. Parce qu'elle l'aimais de tout son coeur, parce qu'elle savais que ce n'était pas lui qui lui faisait tout cela. Elle savais qu'il l'aimais aussi, que le chagrin le faisait mourir à sa façon... » je pleure vraiment et c'est tellement difficile de continuer mon histoire. Mais pour rien au monde je ne m'arrêterais, Drake est la seule et unique personne à savoir tout cela alors hors de question que je m'arrête, j'en ai déjà trop dit.
« Quelqu'un l'a sauvé. Sa tante qui avais appris malgré elle les agissements de son frère. Elle est venue et a emmené la petite fille. Aujourd'hui, l'homme est derrière les barreaux. Et la petite fille... » je prend une très grande inspiration, autant pour me préparer à conclure cet aveux que pour instaurer un suspense, car je pense que Drake a déjà tout compris depuis longtemps... « ... elle est devant toi aujourd'hui... ».
Je laisse un instant mon ami assimiler en essuyant mes yeux de ma manche. Je dois être affreuse mais je n'en ai pas grand chose à faire au final...
« Je l'aimais Drake, et je l'aime toujours malgré le traumatisme que j'ai vécu par sa faute... je l'ai abandonné. Même si c'était pour mon bien. Mais jamais je ne commettrais la même erreur aujourd'hui. Je n'abandonne plus les gens que j'aime, même si c'est parfois dur. Parce que ne pas aider quelqu'un, c'est prendre le risque qu'il se transforme en monstre et qu'il ne fasse des choix qu'il, au fond, ne désire pas. Je sais que c'est con et je t'autorise à te moquer de moi si t'en as envie... mais c'est un fait ! C'est ma quête personnelle : je veux rendre les gens heureux, les aider à prendre les bonnes décisions, être la lumière et le rayon de soleil dans leurs vies. C'est la petite fille du début qui parle, celle qui chantais et riait jusqu'à en avoir mal au ventre... c'est celle qui cache ses douleurs comme sa maman, pour ne pas inquiéter les gens, pour pouvoir s'occuper d'eux et qu'ils ne s'occupent pas de moi. C'est la petite fille qui s'occupe de son papa alcoolique à 8 ans et qui n'a plus le temps pour vraiment vivre... » je suis à bout de souffle et je tremble de tout mon être. « Malheureusement, le traumatisme que j'ai vécu à forgé ma vie aujourd'hui : je suis dévouée aux autres, têtue, un peu bête quand j'ouvre la bouche, toujours le mot pour rire et je prend les choses comme une enfant de 8 ans. Personne ne se doute de mon histoire car j'ai pris exemple sur ma maman, je porte un masque et je ne montre que le bon côté. Je n'ai pas guéri, je cache juste ça au fond de moi dans une petite boîte de douleur. Je travaille très dur pour montrer la meilleure part de moi-même... » j'approche de mon ami. « ... et si je suis là; c'est pour toutes ces raisons, Drake. Je veux être ta lumière car tu le mérites tout autant que moi. Avant de dormir , ma maman me disait : " c'est grâce aux battements de ton coeur que le monde continue de tourner " pour me rappeler à quel point je suis importante. C'est une démonstration d'amour et j'en ai fait ma philosophie de vie. Laisse cette philosophie changer ta vie Drake, ou dit moi une dernière fois de partir et je m'en irais... »
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Mar 6 Mar - 9:18


       
Tu ignores tout de ce qui t'attend derrière cette porte. Tout ce que tu sais, c'est que toi et elle, vous êtes pareils. Identiques. Toi et Elle. Vous êtes semblables, et au final, c'est ce qui t'effraie le plus. Drake & Tessa
       

       
YOU NEED HELP

       
Everybody hates me. But it’s okay.
Ils se rappellent très précisément dès 7 derniers jours avant que sa mère ne s’en aille. 7 jours à craindre qu’elle s’en aille, 7 jours à la voir s’éloigner de plus en plus sur un chemin qu’il ne pouvait pas suivre. 7 jours insoutenables où il avait cru mourir avec elle, jusqu’à sentir ce vide. Ce vide immense de perdre celle qui te comprenait le mieux, tout en perdant une partie de toi. 7 jours où il avait vu ces derniers sourires, entendu ces dernières paroles, sentit ces derniers touchés. 7 jours, où il avait pourtant voulu s’accrocher à la vie plus que sa mère elle-même. Drake avait grandit dans un monde qui ne pouvait pas le comprendre, comme sa mère. Né d’une mère artiste, il avait été sa petite perle rare identique à elle. Ses arts, peinture, dessin, tatouages, exprimaient rarement quelque chose de concret. Souvent, si ce n’était pas des portraits de personne, c’était des dessins hors du commun qui n’avait, aux yeux des gens ordinaires, aucun sens. Drake était un prodige. Je ne le qualifierais pas de très intelligent dans les choses comme la physique, les mathématiques ou même avec toute matière scolaire. Mais il était un prodige dans un domaine : L’art. Musique, Dessin, Théâtre, Écriture… Drake était un artiste née. Et s’était ça, son intelligence. Mais dans notre monde actuel, l’art était bien une des intelligences les moins vu. Si vous passez votre vie à juger l’intelligence d’un poisson à monter un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est un idiot. Et c’est ce qui avait guidé Drake. Il se rappel des yeux de sa mère se fermant, sans comprendre, l’appelant sans qu’elle ne réponde. Il n’était jamais aller à sa tombe, il n’avait jamais fait ses adieux, incapable de réaliser que la seule qui le comprenait était partit. Exilée dans un monde où les gens ne se moquaient plus d’elle. Créant un vide depuis en lui. Puis il se rappel des cries à la maison, de la souffrance, des regards de distances de son frère, du regard de jugement de sa sœur et de l’alcool qui empestait la maison. Drake se rappel de la première fois qu’il avait gouté à l’alcool, en trainant avec des amis qui le faisait sentir vivant. Des « amis » qui lui rappelait qu’il était encore vivant. Il se rappel de ses premières « black-out », de ses rires sans sens. Il se rappel de se sentiment d’euphorie pour remplacer le vide. De la drogue qui détruit ses pensées. De la douleur fulgurante que son père avait laissé en le frappant, de ces mots et ces mains. Il se rappel de la douleur perçante de voir son propre père détruit ses peintures. Oui, Drake pouvait se rappeler chacun passage de sa vie comme une douleur cuisante au feu rouge. Puis Drake avait commencé à être détesté de tous. De la société en général, de son père, de sa sœur, de son frère, de ces amis, et surtout, de lui-même. Oh oui qu’il se détestait. L’alcool et la drogue étaient devenu sa seule porte de sortie à ce monde d’enfer. Et désormais, il se détestait plus que tout.

Il n’était pas une bonne personne. De base, sans doute, mais avec le temps, il était devenu quelqu’un d’horrible. Quelqu’un qui insultait les gens, qui en riait, et qui finissait par tourner le dos à ses propres amis. Il était quelqu’un qui aimait mentir, et que dès que quelqu’un essayait de l’aider, il essayait d’entrainer cette personne dans sa douleur avec lui pour qu’elle cesse de vouloir aidé. Drake aimait sentir les autres avoir peur, il aimait rire de leurs faiblesses, de leurs différences, car c’est ainsi qu’il pouvait se donner une raison de se détester. Drake n’était pas une bonne personne, car la société l’avait rendu ainsi. La société avait laissé un enfant, apeuré, supporter la mort de sa mère seul, supportait le fait que l’école le trouvait idiot, supporté le fait de n’avoir aucun ami fidèle, avoir un père qui le battait, et avoir des gens qui finissaient par ne plus le regarder, ne plus se soucier de lui. La société l’avait laissé croire qu’il était idiot. Inutile. Non-Aimé. Non-Désiré. C’est ce qu’il était. Car la société l’avait laissé croire ça, jusqu’à se sentir submergé. Alors Drake avait finit par le croire. Non-Aimé. Non-Désiré. Non-Entendu. Non-Vu. Il n’était qu’un gamin, abandonné par la société.

Le barman fixa la jeune femme qu’il a laissé rentré dans sa demeure, dans cet endroit bordélique, dans sa vie. Il fixe Tessa, sans comprendre pourquoi il lui a ouvert la porte, pourquoi il la laisse rentré, alors qu’au fond, il est effrayé par elle. Et il l’écoute, sans l’écouter vraiment, comme si ses pensées étaient ailleurs. Il est ailleurs. Il pense à sa sœur, à son père, à sa mère… Il pense, et il déteste ça. Il a envie de tout détruire, encore une fois. Il a envie de la chasser à nouveau, de lui crier brusquement dessus jusqu’à la faire taire, mais à la fois, il ne peux pas. Car il est elle, elle est lui. Il déteste Tessa, car elle lui ressemble. Il déteste Tessa, car elle est l’incarnation de ce qu’il a vécu. Il ne peux pas lui crié dessus, car elle sait qu’elle a déjà trop vécu. Il a envie de la secouer, de la frapper, mais il ne peut pas. Car elle est tout ce qu’il a. Il sent tout son corps tremblé, tout ses muscles se comprimaient, son cœur venir se serrer tellement fort, car il a l’impression que toute la vie lui pèse sur les épaules. Chaque mot que Tessa dit lui transperce le cœur, lui donne encore plus envie de vomir. Il va être malade, il le sent, il va être malade. Alors il fait la seule chose qu’on lui a apprit. Son regard se tourne vers ce qui lui tombe sur la main. Drake attrape avec force le cadre en vitre accroché au mur et le jette au sol. Avec une force, avec une rage, avec une douleur telle que le miroir explose en mille morceaux. Il crie, et peut-être que Tessa a crié, mais il ne l’entend plus. Il ne sent que la douleur. Il fixa les morceaux de miroir, en prend un entre ces doigts tremblants et vient brusquement se poignarder la main. Pour sentir la douleur. La vraie douleur physique, pour oublier celle interne. Il fait ce qu’on lui a apprit à faire : Se détester, se faire mal physiquement, se détruire. La douleur est bien réelle. Il est encore en vie. Et c’est tout ce qui le ramène à la réalité, alors qu’il cligne des yeux en reprenant ses esprits. Il est encore là, dans son appartement, Tessa devant lui. Il fixe sa main qui désormais saigne, mais il est rassuré : Il est encore en vie. Son regard est embaumé de larmes, alors qu’il relève la tête en tremblant vers Tessa.

« Tu veux voir ce que je suis, Tessa? La personne que je suis réellement ce tient juste devant toi, Tessa. », dit lentement Drake en tremblant. « C’est celle qui vient de se poignarder pour se rappeler qu’il est encore en vie. C’est ce que je suis. Et tu n’as pas envie de faire partit de cette vie, Tessa. Tu as déjà trop souffert, tu as déjà trop dû supporter des gens qui ne te méritaient pas. Quand j’oublie la douleur, j’oublie que je suis en vie. » murmura Drake. Il se relève en tremblant, venant porter le morceau de verre dans la poubelle, avant d’aller au dessus du lavabo en laissant son sang coulé dans ce dernier. « J’ai peur de toi, Tessa. Je suis effrayé de toi. Je te déteste tellement, je te haïs, car tu es tout ce qui me rappel moi-même. Et je me déteste… », dit-il lentement, fixant sa main en sentant les larmes lui monté aux yeux. « Je ne suis plus capable de vivre normalement, Tessa. Je ne suis plus capable d’aimer, d’exister, de ressentir normalement. Je n’ai jamais fais le deuil de ma mère. Je ne veux pas la faire, car cela me montrera que je suis vraiment seul. J’ai fugué. Et je n’ai jamais revu cet homme qui m’a détruit. Je l’aimais, et je crois qu’au fond de moi, je l’aime toujours. Mon père m’a détruit, et je l’ai fuit. Je me rappel d’avoir bu ma première bière à 12 ans, je me rappel avoir fait mon premier black-out à 13 ans. Je me rappel la première fois que je me suis drogué, je me rappel la première fois qu’il m’a frappé. Je me rappel surtout la première fois où j’ai commencé à me détester. Ou j’ai commencé à avoir peur de moi-même. »

Drake garda le silence un moment en sentant sa tête tourné, en sentant son souffle redevenir fort, alors qu’il posait sa main non blessé sur le comptoir, se penchant vers l’avant en gémissant. Il avait envie de mourir. « Pourquoi… pourquoi tu dois être tout ce que je suis. Je suis venu ici pour fuir ce que je suis, et tu es là… À me rappeler tout ce que je déteste. », murmura-t-il plus pour lui-même qu’autre chose, avant de lever lentement son regard bleuté vers Tessa, la fixant dans les yeux. « Tessa… », appel-t-il avec une détresse apparente. « Pourquoi on nous a fait ça…? », murmura-t-il dans un supplice douloureux.


       
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Drake T. Macnair
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